Mardi 18 mai 2021, Gérard LONGUET, sénateur, premier vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), a présenté à la presse les conclusions de sa note scientifique sur "Les modes de production de l'hydrogène", sous la présidence de Cédric VILLANI, député, président de l'OPECST.

Conférence de presse (18 mai 2021)

Mardi 18 mai 2021, Gérard LONGUET, sénateur, premier vice-président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), a présenté à la presse les conclusions de sa note scientifique sur "Les modes de production de l'hydrogène" (PDF - 1.25 Mo), sous la présidence de Cédric VILLANI, député, président de l'OPECST.

 Comprendre les enjeux

Élément le plus abondant de l’univers, l’hydrogène est rare à l’état moléculaire sur terre : gaz le plus léger – et le plus inflammable - il s’échappe facilement de l’atmosphère et se trouve presque toujours combiné à d’autres éléments. Il est donc nécessaire, avant de pouvoir l’utiliser ou le stocker, de dépenser de l’énergie pour le produire.

Alors que sa production repose aujourd’hui sur les énergies fossiles (gaz naturel, pétrole et charbon) et s’accompagne d’importantes émissions de gaz à effet de serre (GES), l’hydrogène  ne pourra devenir un vecteur d’énergie pertinent qu’à la condition d’une production décarbonée soit par captage du carbone en cas d’utilisation d’énergies fossiles, soit par recours à une électricité d’origine nucléaire ou renouvelable en cas de production par électrolyse de l’eau.

Loin d’être une solution miracle pour la transition énergétique, l’hydrogène bas carbone peut toutefois être encouragé et l’Office formule plusieurs recommandations en ce sens.

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