Le 15 octobre 1840, le roi Louis-Philippe quitte Paris pour Saint-Cloud. Au niveau du quai des Tuileries, une forte détonation se fait entendre. Un homme est immédiatement arrêté qui déclare que son intention avait été « de tirer sur le plus grand des tyrans » et regrette que sa carabine se soit brisée au moment du coup de feu. Il se nomme Marius-Edmond Darmès. Chez lui, un grand nombre de pièces imprimées et manuscrites sont trouvées.

Dans son rapport à la cour, le baron Girod rappelle qu’elles semblent prouver son affiliation « à la société secrète des Communistes ».

Darmès sera condamné à la peine de parricide, dans les modalités fixées par l'article 7 du code pénal :

« Le coupable condamné à mort pour parricide sera conduit sur le lieu de l'exécution en chemise, nu-pieds, et la tête couverte d'un voile noir.

« Il sera exposé sur l'échafaud pendant qu'un huissier fera au peuple lecture de l'arrêt de condamnation , et il sera immédiatement exécuté à mort. »

L'attentat de DarmèsCe volume comprend le rapport fait à la Cour par M. le baron Girod (de l'Ain) le 10 mai 1841 ; le plan d'une partie de la place de la Concorde et du Quai des Tuileries ; l’arrêt du mardi 11 mai et l’acte d'accusation ; le réquisitoire et la réplique de M. Franck Carré ; le procès-verbal des séances relatives à cette affaire (du 17 octobre 1840 au 29 mai 1841) ; la liste alphabétique des témoins entendus ; la table alphabétique des matières contenues au procès-verbal des séances ; les dépositions des témoins et la table alphabétique de ceux-ci ; les comptes rendus des interrogatoires des inculpés et la table alphabétique de ceux-ci.

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