État civil :
Né le 20 mars 1774
Décédé le 15 août 1820
Pairs de France

Pair de France

Son fils Alphonse-Gabriel est admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 20 juillet 1844

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

ABOVILLE (AUGUSTIN-GABRIEL, COMTE D'), fils aîné du précédent, pair de France, né à la Fère le 20 mars 1774, mort à Paris, le 15 août 1820, entré au service comme sous-lieutenant d'artillerie à la suite dans le régiment de Toul le 22 mai 1789, fut fait capitaine, le 1er novembre 1792, et servit dans ce grade aux armées du Nord, de la Moselle et de Sambre-et-Meuse. Employé à l'armée de réserve, que Bonaparte organisait à Dijon, en 1800, il passa chef de bataillon d'artillerie, le 13 mars de cette année. Peu de temps après la bataille de Marengo, il fut nommé directeur-général des parcs d'artillerie de l'armée d'Italie ; ce fut lui qui fit jeter le premier pont de bateaux pour le passage de l'Adige, à Bussolengo. Officier de la Légion d'honneur, lors de l'institution de cet ordre, il dirigea, après le traité de paix de Lunéville, les épreuves qui se firent à Milan sur le tir des boulets creux, fit la campagne d'Allemagne, en 1805, comme colonel, et conduisit à Vienne un matériel considérable d'artillerie pour l'armement des places d'Italie. Ces divers services lui valurent une dotation de 4,000 fr. de rente en Westphalie, le 28 mai 1809. Il se distingua encore à la belle défense de Tuy, en Galicie, à la sanglante victoire de Talavera, et aux sièges de Cadix et de Tarifa, pendant les campagnes de 1809, 1810 et 1811. Créé baron le 20 février 1812, et nommé directeur général de l'artillerie en Espagne (1813), il fut assez heureux, lors des désastres qui forcèrent les Français à évacuer le pays, pour sauver une soixantaine de bouches a feu qu'il dirigea sur Bayonne. Rallié à la Restauration, il alla à Calais, au devant de Louis XVIII, qui le nomma, en juin 1814, chevalier de Saint-Louis, et, peu de temps après, commandeur de la Légion d'honneur. Il fut appelé ensuite à la place de commissaire royal près de l'administration des poudres et des salpêtres. A la mort de son père, le 1er novembre 1817, il lui succéda dans les honneurs de la pairie, et dans le titre de comte qui y était affecté. Il ne prit, d'ailleurs, la parole qu'une seule fois à la tribune de la Chambre haute : ce fut, dans la discussion du projet de loi relatif à la fabrication des poudres et des salpêtres, pour réclamer, vainement, contré l'article 2, lequel supprimait à l'avenir les fouilles obligatoires, et pouvait, d'après l'orateur, réduire brusquement au chômage un assez grand nombre de familles occupées à ce travail.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Augustin-Gabriel ABOVILLE

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