État civil :
Né le 20 février 1770
Décédé le 11 mai 1847
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

ALIGRE (ETIENNE-JEAN-FRANÇOIS-CHARLES, MARQUIS d'), pair de France en 1815. né à Paris, le 20 février 1770, mort à Paris, le 11 mai 1847, issu d'une ancienne et illustre famille de robe, était fils d'Etienne-François, marquis d'Aligre, comte de Marans, président à mortier du parlement de Paris, célèbre par l'opposition qu'il fit en 1788 dans les conseils du roi, au projet de convocation des Etats généraux, et de Mlle Baudry, soeur de M. Baudry, maître des comptes. Le marquis d'Aligre suivit son père dans l'émigration. Après la mort de ce dernier à Brunswick (1798), il rentra en France, y prit possession de l'immense héritage que l'extrême parcimonie de ses père et mère lui avait laissé, et, lors de l'avènement de Napoléon, accepta les fonctions de chambellan auprès de la princesse Pauline, épouse de Murat (1804). Il avait été, l'année d'avant, nommé membre du conseil général fin département de la Seine. Toutefois, il ne con sentit jamais, malgré les plus vives instances de l'empereur, à donner sa fille en mariage au général Arrighi, parent de Napoléon. Deux fois président du collège électoral d'Eure-et-Loir, le marquis fut un des commissaires chargés de recevoir Louis XVIII à son entrée dans Paris. La Restauration l'appela, le 17 août 1815, à la dignité de pair de France. Il inaugura sa pairie à l'occasion du procès du maréchal Ney; à l'appel nominal qui eut lieu, dans la séance du 6 décembre, sur l'application de la peine, d'Aligre fut le premier des cinq membres qui s'abstinrent de prendre part au vote. Pendant toute la durée de la Restauration, partisan dévoué de la monarchie constitutionnelle, il n'accorda son suffrage à aucune des mesures réclamées par le ministère de M. de Villèle; aussi, après les journées de Juillet, fut-il du nombre des pairs que le gouvernement de Louis-Philippe conserva dans la Chambre haute. Il y siégea jusqu'à sa mort. Le marquis d'Aligre avait épousé, en 1810, Louise-Charlotte-Aglaé Camus de Pontcarré, sa cousine germaine, fondatrice de nombreux établissements de bienfaisance, entre autres de l'asile de Levés, près de Chartres.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Etienne ALIGRE

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