État civil :
Né le 8 juillet 1847
Décédé le 4 novembre 1826
Liens externes :
Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//960]
Pairs de France

Pair de France

Son fils Jules est admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 4 janvier 1827.

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

CHOLET (FRANÇOIS-ARMAND COMTE), député au Conseil des Cinq-Cents, membre du Sénat conservateur et pair de France, né à Bordeaux (Gironde) le 8 juillet 1747, mort à Paris le 4 novembre 1826, était fils de Guy Cholet, « ancien consul et trésorier de la ville de Bordeaux et de demoiselle Angélique Ribail ». Procureur du roi à l'amirauté de Guyenne avant la Révolution, officier municipal de Bordeaux (19 mars 1790), il devint administrateur du département de la Gironde le 16 juillet suivant, et fut élu le 24 vendémiaire an IV, député de ce département au Conseil des Cinq-Cents par 371 voix sur 424 votants. Il s'opposa (16 novembre 1796) au rétablissement de la loterie, défendit les « naufragés de Calais » (Voy. Choiseul-Stainville), et fit rapporter la loi du 21 floréal an IV qui avait exile de Paris 198 conventionnels. En juillet 1797, il vota le maintien des ventes des presbytères, mais demanda la suspension des ventes non encore effectuées; le 21 août, il se prononça contre la violation du secret des lettres, et combattit la motion d'interdire aux ex-nobles les emplois publics. Réélu au même Conseil, le 27 germinal an VII, par 246 voix sur 424 votants, il devint, le 2 fructidor, secrétaire de l'Assemblée, protesta contre la formule de « haine à l'anarchie » contenue dans le nouveau serment imposé à l'armée, de montra favorable au 18 brumaire, et fit partie de la commission intermédiaire nommée pour réviser la Constitution (19 brumaire an VIII). Membre du Sénat conservateur, à sa création (4 nivôse an VIII), commandeur de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), il fut créé comte de l'Empire, le 24 avril 1808, vota la déchéance de l'empereur (avril 1814), et fut nommé pair de France par Louis XVIII (4 juin 1814). Tenu à l'écart pendant les Cent-Jours, il reprit sa place dans la Chambre haute à la seconde Restauration, vota pour la déportation dans le procès du maréchal Ney, et siégea, jusqu'à sa mort, dans la majorité ministérielle.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de François-Armand CHOLET

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