- État civil :
- Né le 27 novembre 1779
Décédé le 8 janvier 1865 - Liens externes :
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//960]
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//961]
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//962]
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//960]
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Pair de France
Seconde Restauration - Nommé à la Chambre des pairs par Louis XVIII le 17 août 1815
- Refuse de prêter
serment à Louis-Philippe, en conséquence il ne fait plus partie de la Chambre
des pairs (loi du 31 août 1830).
Pair de France
CLERMONT-TONNERRE (AIMÉ-MARIE-GASPARD, DUC DE), neveu du cardinal, pair de France et ministre, né à Paris le 27 novembre 1779, mort à Glisolles (Eure), le 8 janvier 1865, entra en 1799 à l'Ecole polytechnique, et fit les campagnes d'Italie, d'Allemagne et d'Espagne. Il était capitaine, lorsque Joseph, alors roi de Naples, le choisit comme aide-de-camp (1808), et le garda près de lui jusqu'à la chute de l'Empire. La première Restauration le fit rentrer comme lieutenant dans les mousquetaires gris, puis le nomma colonel des grenadiers à cheval de la garde et maréchal de camp. Elevé à la pairie, le 17 août 1815, il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, mais montra au début, vis-à-vis de la réaction royaliste une certaine indépendance; il combattit le projet de loi électorale, soutint, en 1819, la loi contre la liberté de la presse, et fut un des promoteurs de la loi du double vote. « J'avais annoncé, écrivait-il à Fontanes, le 28 juin 1828, que l'élection non révisée nous exposait à revoir des hommes odieux et même des hommes affreux: l'élection scandaleuse du patriarche des régicides (Grégoire) est venue justifier ma prévoyance, Nous pouvons encore avoir quelque chose de semblable pour tuer l'élection directe, qui est du système de la République, et non pas de celui de la monarchie. » Appelé dans le ministère Villèle à prendre le portefeuille de la marine (14 décembre 1821), il montra à ce poste, qu'il occupa jusqu'au 3 août 1824, une remarquable activité, fut promu lieutenant-général le 4 janvier 1822, et grand officier de la Légion d'honneur le 21 août suivant. Ministre de la guerre du 11 août 1824 au 4 janvier 1828, il donna tous ses soins à la réorganisation de l'armée; en 1827, après la revue au cours de laquelle la garde nationale parisienne avait proféré, en présence du roi, des cris séditieux, il vota dans le Conseil contre le licenciement, et, lors des troubles qui suivirent, à Paris, le rejet de la loi sur le droit d'aînesse par la Chambre des pairs, il réprima énergiquement l'émeute. L'avènement du ministère Martignac lui fit quitter le ministère. Après les journées de Juillet, il refusa de prêter au nouveau gouvernement le serment exigé par la loi du 31 août 1830, et rentra dans la vie privée. Le 19 août 1831, il fut admis à la retraite comme lieutenant-général.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Aimé-Gaspard-Marie
CLERMONT-TONNERRE
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