- État civil :
- Né le 26 juin 1771
Décédé le 2 août 1826 - Liens externes :
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//962]
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Pair de France
Seconde Restauration - Nommé à la Chambre des pairs par Louis XVIII le 5 mars 1819
Pair de France
DIGEON (ALEXANDRE-ELISABETH-MICHEL, vicomte), pair de France et ministre par intérim, né à Paris le 26 juin 1771, mort à sa terre de Ronqueux près Paris le 2 mars 1826, était fils d'un fermier général Il suivit la carrière des armes, entra au service comme sous-lieutenant dans le 104e de ligne (1er janvier 1792), passa (10 mars suivant), avec le même grade, dans le 9e chasseurs à cheval, fut nommé capitaine (6 mars 1793), puis chef d'escadron an 19e dragons, et fut blessé d'un coup de baïonnette a l'attaque du pont de Kehl (20 messidor an IV). Envoyé à l'armée d'Italie en l'an VI, il fut de nouveau blessé à la bataille de la Trébia (23 prairial an VII), eut un cheval tué sous lui et fut fait prisonnier. Echangé peu après Marengo, il organisa, avec les débris de la cavalerie piémontaise, le 26e chasseurs dont il de vint colonel. Membre de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII), officier du même ordre (25 prairial suivant), il se distingua en Allemagne (an XIV), à Landsberg, et à Austerlitz où il enleva trois étendards à l'ennemi et fut blessé. Le lendemain, l'empereur le nomma commandeur de la Légion d'honneur. Il fit les campagnes de Prusse et de Pologne (1806-1807), où il gagna le grade de général de brigade, se signala au siège de Straslund (10 avril 1807) où il fut blesse, et, les 12 et 14 juin, à Heilsberg et à Friedland, à la tête de sa brigade composée des 20e et 25e dragons. Créé baron de l'Empire, le 23 mai 1808, il fut envoyé en Espagne, commanda et administra en 1812 les provinces de Cordoue et de Jaën, fut promu général de division (3 mars 1813), et se battit à Vittoria (21 juin 1813), où il fut blessé pour la cinquième fois. De retour en France, il rejoint, le 17 février 1814, l'armée de Lyon sous les ordres d'Augereau. Le 20 mars, au combat de Limonest, il tint en échec une division autrichienne pendant un jour entier. Lyon ayant capitulé le lendemain, il suivit l'armée dans sa retraite vers Grenoble, puis fit acte de soumission au gouvernement royal. Louis XVIII le nomma chevalier de St Louis (27 juin 1814) et inspectant de la cavalerie des 6e, 7e et 10e divisions militaires. Il était à Nevers en mars 1815, quand le ministre de la guerre lui enjoignit de prendre le commandement d'une division de cavalerie et de la diriger sur Lyon où le comte d'Artois comptait arrêter la marche de l'empereur. Le général Digeon s'efforça de retenir ses soldats sous les drapeaux du roi, mais ils l'abandonnèrent. Il se tint à l'écart pendant les Cent Jours. Créé vicomte (2 mars 1816), puis nommé aide de camp du comte d'Artois le 8 juillet suivant, il commanda la division de cavalerie légère de la garde royale, et fut promu grand-croix de la Légion d'honneur (27 mars 1817). Le roi l'éleva à la pairie, le 5 mars 1819. A la Chambre haute, le vicomte Digeon appuya toutes les mesures de rigueur et toutes les propositions restrictives des libertés octroyées par la Charte. En 1823, il fut chargé par intérim du ministère de la guerre, en l'absence du due de Bellune nommé major-général de l'armée d'Espagne. En 1824, il prit un moment le commandement en chef de 1 armée d'occupation dans la péninsule, et fut fait grand cordon de St Ferdinand par le roi Ferdinand VII.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Alexandre-Elisabeth-Michel
DIGEON
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