- État civil :
- Né le 1er avril 1750
Décédé le 26 octobre 1835
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Pair de France
Cent-jours - Nommé à la Chambre des pairs par Napoléon le 2 juin 1815
Pair de France
FALLOT DE BEAUMONT (ETIENNE-ANDRÉ-FRANÇOIS DE PAULE, COMTE), pair des Cent-Jours, né à Avignon (Vaucluse) le 1er avril 1750, mort à Paris le 26 octobre 1835, fut destiné dès son jeune âge à l'état ecclésiastique. Après avoir été chanoine de la cathédrale d'Agde et grand vicaire de Blois, il obtint (1781) l'abbaye de Sept-Fontaines, dans le diocèse de Langres, et parvint bientôt à de plus hautes dignités : il fut nommé, en 1782, coadjuteur de Vaison (comtat Venaisin), et évêque en 1786. Mais l'évêché de Vaison fut supprimé en 1790, et l'évêque fut dénoncé par Bouche à l'Assemblée constituante, comme s'étant publiquement réjoui du massacre des patriotes. Fallot de Beaumont dut se retirer en Italie; il séjourna pendant plusieurs années dans les Etats du pape; puis il revint en France, et se tint caché à Marseille sous le Directoire. Le coup d'Etat du 18 brumaire le rappela aux honneurs. Nommé évêque de Gand par le premier consul, il passa en 1807 à l'évêché de Plaisance avec une mission secrète de l'empereur relative aux affaires d'Italie. Fallot de Beaumont était tout dévoué à Napoléon Ier. Créé baron de l'empire le 7 juin 1808, il assista au concile convoqué à Paris en 1811, et fut de la députation des huit prélats envoyés à Savone pour essayer d'arracher au pape quelques concessions. En 1813, il fut promu à l'archevêché de Bourges, prêta serment le 15 août entre les mains de Marie-Louise, car le pape ne donnait plus de bulles aux évêques, et s'efforça de ne mécontenter ni le pape ni l'empereur. Aussi fut-il chargé, cette même année, de se rendre à Fontainebleau pour faire à Pie VII des propositions eu vue d'un rapprochement; mais le pape se montra décidé à n'entrer en pourparlers que lorsqu'il serait de retour à Rome. Une seconde tentative en 1814 n'eut pas de meilleur résultat. Fallot de Beaumont, devenu comte de l'empire (10 juin 1814, se trouvait à Bourges au moment de la Restauration : il officia dans la cathédrale le jour de Pâques et entonna le Te Deum, puis il quitta sou diocèse pour venir à Paris. Il eut alors, en raison des missions remplies par lui à Plaisance pour le compte de l'empereur, des difficultés avec la cour de Rome ; ayant refusé de se soumettre, il fut désavoué par le cardinal Pacca, pro-secrétaire d'Etat. Le retour de Napoléon, en mars 1815, donna, à Fallot de Beaumont de nouvelles espérances : premier aumônier de l'empereur, il fut appelé (2 juin) à faire partie de la Chambre des pairs, dite des Cent-Jours, et ce fut lui qui, à la cérémonie du Champ-de-Mai, reçut le serment de Napoléon sur le livre des Evangiles. Lors de la seconde Restauration, il fut obligé de se démettre de son siège. Il se fixa alors à Paris, où il vécut jusqu'en 1835, d'une pension de 12,000 francs que le pape lui avait fait assigner. L'archevêque de Paris lui administra les derniers sacrements et dit l'absoute à ses obsèques. Fallot de Beaumont était officier de la Légion d'honneur.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Étienne-André-François FALLOT DE
BEAUMONT
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