État civil :
Né le 18 septembre 1758
Décédé le 24 juin 1829
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

FRIANT (LOUIS, COMTE), pair des Cent-Jours, né à Morlancourt (Somme) le 18 septembre 1758, mort à Gaillon (Seine-et-Oise) le 24 juin 1829, s'engagea, le 9 février 1781, dans les gardes-françaises, puis acheta son congé en 1787. Le 4 septembre 1789, il prit rang dans les troupes de Paris comme sous-officier; en 1793, lieutenant aux chasseurs volontaires, il rejoignit: l'armée de la Moselle, les 8 et 9 frimaire an II, à la bataille de Kaiserslautern, fut blessé devant Wissembourg, et assista, le 21 prairial, au siège de Charleroi, et, le 8 messidor, à la bataille de Fleurus. Le 16 thermidor, Jourdan le nomma général de brigade. A l'armée de Sambre-et-Meuse, il fut sons les ordres de Kléber et fit le siège de Maëstricht, puis celui de Luxembourg, où il entra le premier. Dépendant de la division Bernadotte, il suivit ce général en Italie, se signala au passage du Tagliamento et devant Laybach. Il passa à l'armée d'Orient, se distingua à la bataille des Pyramides, puis, envoyé par Desaix dans les oasis, il parvint à rejeter Mourad-bey dans le désert. Lorsque Bonaparte eut quitté l'Egypte, Kléber nomma Friant général de division, le 18 fructidor an VII; après la bataille d'Héliopolis (29 ventôse an VIII), où il commandait l'aile gauche, Friant marcha sur le Caire insurgé, soumit la ville, et, le 24 germinal, enleva Boulaq. Kléber ayant été assassiné, Menou nomma Friant commandant des provinces de Rosette et d'Alexandrie. Revenu en France avec les débris de l'armée d'Egypte, Friant remplit pendant deux ans les fonctions d'inspecteur général de l'infanterie, puis prit le commandement d'une des divisions du camp de Bruges. Nommé membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII, grand-officier le 25 prairial de la même année, il fit la campagne d'Austerlitz dans le corps de Davout, et gagna, le 25 nivôse suivant, la plaque de grand-aigle de la Légion d'honneur. Il prit aussi part à la campagne de 1807. Le 5 octobre 1808, Napoléon le créa comte de l'Empire, et, le 27 juillet 1809, après Wagram, lui accorda une dotation de 30,000 francs. En 1811, nommé commandant des grenadiers à pied de la garde, il appartint, pendant la campagne de Russie, au 1er corps. Il se signala à Smolensk et à la Moskowa, et fut blessé à l'affaire de Séminskoë. En 1813, il commanda à Hanau la 4e division de la jeune garde, et assista, en 1814, à presque toutes les batailles de la campagne de France. A l'abdication de l'Empereur, il adhéra aux résolutions prises par le Sénat, et, le 2 juin, fut nommé par Louis XVIII chevalier de Saint-Louis. Mais en 1815, il fut des premiers à offrir de nouveau ses services à l'Empereur, qui l'éleva le 2 juin, à la dignité de pair. Friant combattit à Waterloo et y fut gravement blessé. Mis à la retraite le 4 septembre suivant, il figura comme témoin dans le procès du maréchal Ney, avec lequel il déclara n'avoir eu aucun rapport. Puis il se retira à Gaillon, où il mourut.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis FRIANT

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