État civil :
Né le 11 novembre 1768
Décédé le 14 mars 1854
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

JACOB (LOUIS-LÉON), pair de France et ministre, ne à Tonnay-Charente (Charente-Inférieure) le 11 novembre 1768, mort à Clichy (Seine) le 14 mars 1854, « fils de Jean Jacob et de Marthe-Elisabeth Juzaud, » entra comme expéditionnaire dans les bureaux de la marine à Rochefort, passa bientôt dans la marine active en qualité d'aspirant volontaire, fit campagne aux Antilles et dans la mer des Indes, devint enseigne en 1793, et fut envoyé à Toulon où il monta le Ça ira, comme lieutenant de vaisseau. Les 13 et 14 mars 1795, il soutint valeureusement un combat contre plusieurs navires anglais qui finirent par l'amariner. Emprisonné en Corse, il fut mis en liberté quelque temps après, et fut promu capitaine de frégate pour sa belle conduite. Attaché en 1798 à la division d'Irlande, son navire, la Bellone, tomba entre les mains des Anglais qui le retinrent prisonnier. Relâché avant la signature de la paix d'Amiens, il prit part à l'expédition de Saint-Domingue en 1802, et, à son retour en France, fut nommé capitaine de vaisseau le 24 septembre 1803, et commandant du fort de Granville. C'est à cette époque qu'il inventa un système de signaux sémaphoriques qui fut immédiatement adopté. Commandant de la marine à Naples en 1806, il assista, le 24 février 1809, au combat des Sables-d'Olonne, qui mit momentanément fin à la croisière anglaise dans cette région; il accompagna l'empereur en inspection à Anvers et à Cherbourg, en 1811, reçut le commandement de l'escadre de l'île d'Aix et des défenses de la côte, qu'il réorganisa, fut nommé contre-amiral le 1er mai 1812 et, en 1814, veilla à la sûreté de Rochefort. Préfet maritime de Lorient durant les Cent-Jours, il fut mis en disponibilité à la seconde Restauration ; puis il rentra en grâce et reçut, en 1820, du baron Portal, le commandement de l'escadre qui devait se réunir à Naples. L'année suivante, il fut mis à la tête de la station navale de la Martinique, et devint gouverneur de la Guadeloupe (1823-1826). Nommé à son retour vice-amiral et préfet maritime de Toulon, il s'occupa de l'organisation des flottes expéditionnaires de Morée et d'Algérie, et fut un moment désigné pour commander cette dernière. Après la révolution de juillet, il se rallia au nouveau pouvoir, fut nommé grand-croix de la Légion d'honneur, pair de France (19 novembre 1831), membre du conseil des travaux de la marine, enfin, après la retraite de l'amiral de Rigny, ministre de la Marine, du 19 mai au 9 novembre 1834. Aucune mesure importante ne signala son court passage au ministère, qui lui valut seulement de devenir aide-de-camp de Louis-Philippe. A partir de la révolution de 1848, il vécut fort retiré.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis-Léon JACOB

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