- État civil :
- Né le 28 mai 1735
Décédé le 13 septembre 1820 - Liens externes :
- Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//960]
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Pair de France
Première Restauration - Nommé à la Chambre des pairs par Louis XVIII le 4 juin 1814
Seconde Restauration - Redevenu membre de la Chambre des Pairs (1815)
- Son fils
François-Etienne est admis à siéger à la Chambre à titre hérédiatire le
28 décembre 1820.
Pair de France
KELLERMANN (FRANÇOIS-CHRISTOPHE), DUC DE VALMY, membre du Sénat conservateur, pair en 1814 et pair des Cent-jours, né à Strasbourg (Bas-Rhin) le 28 mai 1735, mort à Paris le 13 septembre 1820, d'une famille noble d'origine saxonne, établie à Strasbourg au XVIe siècle, et dont les membres occupèrent dans cette ville des fonctions judiciaires et municipales, s'engagea comme cadet, en 1752, dans le régiment de Lowendahl, passa enseigne deux ans après dans le régiment de Royal-Bavière, fit la guerre de Sept ans comme lieutenant aux volontaires d'Alsace, et mérita d'être nommé (1768) capitaine de dragons. En 1765, il fut envoyé par Louis XV en Pologne, pour soutenir la confédération de Bar, se distingua (1771) au combat de Cracovie, et, à son retour en France, fut nommé lieutenant-colonel, puis colonel en 1784, et maréchal de camp en 1788. Partisan de la Révolution, il reçut le cordon rouge en 1790, fut appelé, l'année suivante, au commandement du Haut et du Bas-Rhin, déjoua les intrigues des émigrés, et fut promu général de division (1792) et commandant en chef des troupes du camp de Neukirch. Il préserva l'Alsace de l'invasion, passa à l'armée du centre, mit en état de défense Thionville et Metz, et, lorsque le duc de Brunswick eut pénétré en Champagne, put faire sa jonction avec Dumouriez, afin de couvrir Paris, garder ses positions à la canonnade de Yalmy et forcer les Prussiens à la retraite. Le commandant de l'armée du Rhin, Custine, l'avait dénoncé deux fois à la Convention, pour ne pas avoir attaqué Trèves et marché sur Mayence; il put toutefois se justifier, et fut alors envoyé à 1 armée des Alpes. Au mois d'août 1793, il dut se porter avec une partie de ses troupes devant Lyon révolté. Malgré ses recommandations, on laissa les Piémontais pénétrer sur notre territoire. Bien qu'il les eût repoussés, il fut de nouveau dénoncé, destitué le 18 octobre, et envoyé à l'Abbaye où il resta treize mois enfermé. Mis en liberté après le 9 thermidor, ou l'envoya de nouveau à l'armée des Alpes, où, avec 47,000 hommes, il arrêta en Provence, la marche des Autrichiens forts de 150,000 hommes. En 1797, l'armée des Alpes ayant été réunie à l'armée d'Italie, sous les ordres de Bonaparte. Kollermann fut nommé inspecteur général de la cavalerie de l'armée d'Angleterre, puis fut envoyé au même titre à l'armée de Hollande, et devint membre du bureau militaire institué près du Directoire. Nommé membre du Senat conservateur le 3 nivôse an VIII, grand-cordon de la Légion d'honneur (an X) et maréchal d'empire le 30 floréal an XII, il reçut la sénatorerie de Colmar, commanda en chef (1805) le troisième corps de réserve de l'armée du Rhin, puis (1806) l'armée entière de réserve qui couvrait la frontière de Bâle à Nimègue. Chargé de protéger la nouvelle Confédération du Rhin, il reçut en dotation les château et domaine de Johannesburg, qui appartiennent aujourd'hui au prince de Metternich. Créé duc de Valmy le 3 juin 1808, il commanda la réserve de l'armée d'Espagne (1808), puis le camp d'observation de l'Elbe et de la Meuse (1809). Pendant la campagne de 1812, il reprit le commandement de l'armée de réserve du Rhin, et fut placé (fin 1813) à la tête des deuxième et troisième divisions militaires. Il vota, en 1814, la déchéance de l'empereur, fut nommé par le roi commissaire dans la troisième division militaire, et reçut, avec la pairie (4 juin 1814), le grand-cordon de Saint-Louis. Il se tint à l'écart pendant les Cent-jours, quoique compris dans la promotion des pairs du 2 juin 1815, avec laquelle il ne siégea pas reprit, à la seconde Restauration, sa place à la Chambre haute, vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, et défendit cependant de ses votes, jusqu'à sa mort, les libertés constitutionnelles.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de François-Christophe KELLERMANN
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