État civil :
Né le 28 février 1772
Décédé le 16 mai 1849
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

LA ROCHE-AYMON (ANTOINE-CHARLES-ETIENNE-PAUL, COMTE DE), pair de France, né à Paris le 28 février 1772, mort à Paris le 16 mai 1849, fils d'un menin de Louis XVI, entra comme surnuméraire dans les gardes du corps en 1784, et, en qualité de lieutenant, au régiment de Foix en 1788. Envoyé en mission à Naples en 1789, dans la suite de l'ambassadeur baron de Talleyrand, il prit du service dans l'armée napolitaine, mais il n'y demeura pas longtemps, visita l'Italie et alla rejoindre son père à Coblentz, où il fit la campagne de 1792 à l'armée des princes. En 1794, il passa au service de la Prusse, devint aide-de-camp du prince Henri, puis, en 1802, major à la suite dans les hussards de Ziéthen. Commandant en second en 1806, il fit la campagne d'Iéna dans les rangs de l'armée prussienne et sous les ordres de Rüctel. Après Tilsitt, il fut un des réorganisateurs de cette armée et rédigea les instructions sur le service de la cavalerie et des troupes légères. Nommé colonel en 1810, il dut rentrer en France sur la demande formelle de Napoléon. Mais, au courant des véritables dispositions de la Prusse à notre égard, sachant qu'une rupture était imminente, il refusa de servir dans l'armée française et retourna en Prusse où il obtint le grade de général-major. De nouveau rappelé, il fut mis cette fois sous la surveillance de la police ; il se fit cependant délivrer un passeport qui lui permit de se retirer en Brandebourg auprès de sa femme. Il revint en août 1814; Louis XVIII le nomma maréchal-de-camp en récompense des services rendus au roi de Prusse. Pendant les Cent-Jours il se retira dans la Creuse, et, à la seconde Restauration, fut nommé pair de France, le 17 août 1815, et commandant militaire du département de la Loire. Successivement commandant des Deux-Sèvres (1817), de l'Eure (1818), de Seine-et-Oise (1819), inspecteur de cavalerie en 1820, il eut, à la chambre haute, un rôle assez effacé, ne siégea pas lors du procès du maréchal Ney, combattit, au moment de la discussion des lois militaires, le principe des enrôlements à primes, et fit partie de la minorité libérale. Il prit part à la campagne d'Espagne et, après Molina del Rey, fut promu lieutenant-général (23 juillet 1823). Il prêta serment au gouvernement de juillet, et siégea jusqu'à la révolution de 1848, après avoir été admis à la retraite, comme lieutenant-général, le 14 avril 1844. Il était conseiller général de la Creuse. On a de lui : Introduction à l'étude de l'art de la guerre (Weimar 1802-1804, 4 volumes et atlas) : Manuel du service de la cavalerie légère en campagne (trois éditions 1821-1822-1831); Des troupes légères ou réflexions sur l'organisation, l'instruction pratique et la tactique de l'infanterie et de la cavalerie, légère (Paris 1817) ; De la cavalerie (trois volumes, Paris 1828-1829). Il a aussi collaboré au Dictionnaire de la Conversation.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Antoine-Charles-Etienne-Paul LA ROCHE-AYMON

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