État civil :
Né le 18 janvier 1772
Décédé le 14 juin 1837
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

LA TOUR DU PIN-MONTAUBAN (RENÉ-GUILLAUME-CLAUDE-FRANÇOIS-JEAN, MARQUIS DE SOYANS ET DE), pair de France, né à Grenoble (Isère) le 18 janvier 1772, mort à sa terre d'Aulnoy, près de Melun (Seine-et-Marne), le 14 juin 1837, d'une des plus illustres maisons du Dauphiné, dont les traditions se mêlent à celles des Dauphins du Viennois, entra à l'Ecole militaire de Paris en 1785, en sortit sous-lieutenant au régiment du roi-infanterie en 1787, et courut les plus grands dangers au moment de la révolte de ce régiment à Nancy (1790). Il émigra peu après, rejoignit les princes à Turin, et fut attaché, en qualité de major, au régiment des chevaliers de la couronne qui se formait à Chambéry. Ayant rejoint l'armée du prince de Condé, il prit part aux campagnes de 1792 à 1796, comme capitaine aux hussards de Mirabeau, puis aux dragons de Farges. En 1796, il alla en Portugal où il devint capitaine-major au régiment de Mecklembourg, alors en garnison à Lisbonne. Lorsque les événements amenèrent le départ de la maison de Bragance (1807), il quitta aussi la péninsule où il avait le grade de lieutenant-colonel, et se retira en Angleterre, où il épousa la fille du maréchal de Vioménil. Rentré en France en 1814, il fut nommé sous-lieutenant aux gardes du corps, puis colonel du régiment des dragons du roi, et maréchal de camp (12 décembre 1814). A la nouvelle du débarquement de l'ile d'Elbe, il fut envoyé à Lyon pour s'opposer à la marche de l'empereur; mais devant l'inutilité de ses efforts, il rejoignit le roi en Belgique, où il organisa les volontaires réunis autour du duc de Berry. Au retour de Gand, il fut appelé au commandement militaire du département de la Gironde (août 1815), puis à celui de la 4e subdivision de la 1re division militaire (21 avril 1820), et nommé inspecteur de cavalerie (3 juillet 1822). Il commanda une brigade à l'armée d'Espagne (1823), fut chargé de poursuivre Mina et de protéger l'investissement de Barcelone, exerça les fonctions d'inspecteur d'infanterie en 1824 et 1825, et fut promu gentilhomme honoraire de la chambre du roi (31 décembre 1826). Officier de la Légion d'honneur et commandeur de Saint-Louis, il fut admis, en vertu d'une ordonnance de Louis XVIII en date du 23 décembre 1823, à siéger à la Chambre des pairs, le 28 mars 1827, à titre héréditaire, en remplacement du marquis de Vioménil, son beau-père, décédé. Il mourut subitement en 1837. Commandeur du Phénix de Hohenlohe, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem et de Saint-Ferdinand d'Espagne.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de René-Guillaume-Claude-François-Jean LA TOUR DU PIN-MONTAUBAN

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