Nommé lors de la première Restauration, il redevient membre de la Chambre de la seconde Restauration après la période des Cent-jours.
    Refuse de prêter serment à Louis-Philippe, en conséquence il ne fait plus partie de la Chambre des pairs (loi du 31 août 1830).

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

LATOUR-MAUBOURG (MARIE-VICTOR-NICOLAS DE FAY, MARQUIS DE), pair de France, né à la Motte-Galande (Dordogne) le 22 mai 1768, mort la Motte-Galande le 8 novembre 1850, était sous-lieutenant aux gardes du corps en 1789. Il émigra après le 10 août 1792, ne servit point à l'armée des princes, et rentra en France sous le Directoire. Attaché à l'armée d'Orient comme aide-de-camp de Kléber, il se signala au Mont-Thabor et à la bataille d'Aboukir, fut mis à la tête du 22e chasseurs à cheval, et reçut une grave blessure à la révolte d'Alexandrie. Membre de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII), général de brigade en 1805, il assista à Austerlitz, fit la campagne de Prusse, chargea à Iéna, et fut blessé a Deypen et à Friedland. Au commencement de la campagne de Pologne, il avait été nommé général de division. Créé baron de l'empire le 3 juin 1808, il fut, la même année, envoyé à l'armée d'Espagne, où il commanda la cavalerie du corps du Midi, se distingua à Cuença et au siège de Badajoz, et ne fut rappelé qu'au moment de la campagne de Russie. Commandant une des divisions de la réserve de cavalerie, il prit part à la célèbre charge contre la grande redoute de Borodino et fut blessé au moment où ses cuirassiers y pénétraient. Pendant la retraite sur Vilna, il commanda les débris de notre cavalerie, fit la campagne de Saxe, assista à la bataille de Dresde et eut la cuisse emportée par un boulet à Leipzig. Créé comte de l'empire le 22 mars 1814, il adhéra à la déchéance de l'empereur, et fut nommé par Monsieur, frère du roi, membre de la commission de réorganisation de l'armée. Pair de France du 4 juin 1814, il resta sans emploi pendant les Cent-Jours, vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney, et fut nommé commandeur de Saint-Louis, chevalier du Saint-Esprit, marquis en 1817, et ambassadeur à Londres. Il occupait ce dernier poste lorsqu'il fut appelé au ministère de la Guerre, le 9 novembre 1819. Des troubles ayant éclaté à Paris au mois de juin 1820, à propos du vote de la loi sur les élections, les ultra-royalistes trouvèrent que le ministre de la Guerre n'avait pas réprimé assez énergiquement l'émeute, et M. de Latour-Maubourg dut quitter le ministère avec le duc de Richelieu, le 14 décembre 1821. En 1822, après la mort du maréchal duc de Loigny, il devint gouverneur des Invalides, donna sa démission de pair à la révolution de 1830, se retira à Melun, puis alla rejoindre les Bourbons en exil. Gouverneur du duc de Bordeaux en 1835, il ne rentra en France qu'en 1848.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Marie-Victor-Nicolas de fay LATOUR-MAUBOURG

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