État civil :
Né le 18 août 1782
Décédé le 16 novembre 1854
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

MARBOT (JEAN-BAPTISTE-ANTOINE-MARCELIN, BARON), pair de France, né au château de la Rivière, près d'Altillac (Corrèze) le 18 août 1782, mort à Paris le 16 novembre 1854, fils du précédent et de « dame Marie-louise Dupuy de Certain, habitants du village de la Rivière (Altillac) », s'engagea comme volontaire au 1er hussards en 1799, fut nommé lieutenant un mois après, et assista au siège de Gênes, pendant lequel son père mourut. Il fit la campagne de 1805 comme officier d'ordonnance d'Augereau, et se signala à Austerlitz; capitaine en 1807, il fut gravement blessé à Eylau en portant un ordre; il passa, en 1808, dans l'état-major du maréchal Lannes, en 1809 dans celui du corps de Masséna, et fit les deux premières campagnes d'Espagne où il fut blessé, à Agreda et à l'assaut de Saragosse, Créé chevalier de l'Empire le 12 novembre 1811, colonel du 23e chasseurs à cheval l'année suivante, il prit part à la guerre de Russie, s'y distingua a plusieurs batailles, et fut chargé, avec les débris de ses troupes, de protéger le passage de la Bérézina. Deux fois blessé de coups de lance à Jacobowo, il le fut encore à Leipzig et à Hanau. Au retour de l'île d'Elbe, il avait arboré, à Valenciennes, le drapeau tricolore, et forcé le gouverneur, qui voulait livrer la ville aux Anglais, à s'enfuir précipitamment. La veille de Waterloo, il fut nommé général de brigade par l'empereur, et fut blessé une dernière fois en chargeant les carrés anglais à la tête de son ancien régiment. Compris sur la liste des bannis la 24 juillet 1815, il se retira en Allemagne, ne rentra en France qu'en 1819, et reçut alors le commandement du 8e chasseurs à cheval. Napoléon lui légua 100,000 francs par testament. Il fut choisi pour diriger l'éducation militaire du duc de Chartres, puis placé, comme aide de camp, auprès du comte de Paris. Les événements de 1830 favorisèrent singulièrement son avancement ; promu maréchal de camp, il prit part au siège d'Anvers, puis passa en Afrique, où il assista, en 1835, à l'expédition de Mascara, puis à celle des Portes de fer en 1839, et enfin a la prise de Mouzaïa en 1840. Promu lieutenant-général le 4 octobre 1838, il entra en 1844 au comité de cavalerie, et fut nommé pair de France le 6 avril 1845. Mis d'office à la retraite, le 8 juin 1848, il vécut dès lors fort retiré. M. Marbot a publié : Remarques critiques sur l'ouvrage de M. le lieutenant-général Rogniat, intitulé: Considérations sur l'art de la guerre (1820); De la nécessité d'augmenter les forces militaires de la France et moyen de le faire au meilleur marché possible (1825). Il a en outre écrit l'article Cavalerie de l'Encyclopédie moderne et collaboré au Spectateur militaire.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Baptiste-Antoine-Marcelin MARBOT

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