1 Ces charges se sont ainsi réparties en 1996 et 1997 :

(en milliers de francs)

 

1996

1997

Préloyers Polynésie

1 641

2 596

Occupation précaire Paris

2 180

4 425

Total relocalisations

3 821

7 021

2 Leur coût annuel est de 4 millions de francs à quoi il faut ajouter 1 million de francs de travaux d'entretien, soit une charge globale locative annuelle de 5 millions de francs.

3 Le conseil d'administration ayant approuvé l'implantation du siège social de la Télévision du Savoir, de la Formation et de l'Emploi, au 10-14, rue Horace Vernet s'est tenu le 27 septembre 1994. 4 Pour France Télévision, La multiplication des baux et avenants passés par France Espace dans l'immeuble situé au 104, avenue du Président Kennedy - 75016 Paris - qu'elle occupe s'explique par l'accroissement important qu'ont connu ses effectifs depuis 1990. Cette situation a nécessité une augmentation des surfaces de bureaux, comme des locaux de soutien (salles de réunion, locaux d'archivage, notamment).

Quant aux disparités de prix au m2 dans un même immeuble, elles s'expliquent par le fait, d'une part, que les baux ont été conclu à des périodes différentes, d'autre part, que les étages n'offrent pas la même situation. Ainsi, le 5éme étage a été loué à un moment où l'immobilier à Paris était encore d'un coût très élevé. La situation de l'immeuble en front de Seine et la qualité de la situation de cet étage sont également à prendre en considération. En revanche, le 1er étage, loué en deux étapes, a bénéficié d'une décote compte tenu de sa situation et de ses handicaps (bureaux sombres, cet étage étant en retrait par rapport aux étages supérieurs).

D'une façon générale, la forte augmentation des frais immobiliers se justifie par l'augmentation des surfaces au cours de la période de référence. Les coûts ont ainsi crû de 8,8 MF en 1991 à 14,9 MF en 1997, soit une croissance de 71 %, alors que, dans le même temps, les surfaces louées augmentaient de 89 %.

Il convient de rappeler que ces sommes recouvrent, outre les loyers et charges locatives, l'entretien des locaux, les honoraires sur les locaux, l'assurance multi-risques, ainsi que les autres impôts locaux.

5 La hausse des loyers de France Télévision Distribution entre 1993 et 1995 s'explique par l'augmentation des surfaces louées, liée au développement de l'entreprise.

En 1993, FTD a loué à France 2, rue Jean Goujon, 258 m² (+ 51 m² à compter du 1er septembre). En 1994, la surface louée par FTD est passée à 375 m². En 1995, l'évolution de FTD nécessitait que la superficie passe à 486 m². En 1996, tout en maintenant un loyer équivalent, FTD a doublé sa surface locative en s'installant boulevard Victor (945 m²) tout en étant dans l'obligation de conserver 62 m² rue Jean Goujon (service Actualités). En 1997, les surfaces louées et les loyers sont équivalents à 1996.

6 Une campagne de mesures entreprise fin 1997, a démontré l'efficacité des travaux d'isolation phonique réalisés.

7 Le prix au mètre carré varie selon les grandeurs retenues au numérateur et au dénominateur :
1/ Ensemble des dépenses à caractère immobilier (y compris charges foncières). Financement par crédit-bail.

Dépenses

1 300 000 000 francs

Surface

100 000 m²

Coût au m²

13 000 francs

2/ Coût de réalisation de l'ensemble immobilier (y compris honoraires)

Dépenses

695 000 000 francs

Surfaces

100 000 m²

Coût au m²

6 950 francs

3/ Coût de revient imputalbe à la S.H.ON.

Dépenses

610 000 000 francs

Surfaces

57 000 m²

Coût au m²

10 700 francs

8 Le calcul des frais financiers de préfinancement avait été estimé en avril 1995 à 113 millions de francs. La baisse des taux d'intérêts à court terme, intervenue depuis, permet d'estimer ces frais à 53 millions de francs. Pour se protéger d'une hausse de ces taux, un swap a été contracté auprès du Crédit Lyonnais pour un coût de 27 millions de francs. Par rapport aux prévisions d'avril 1995, une économie de 30 millions de francs a été dégagée sur ce chapitre. Elle reste disponible.

9 Le projet approuvé par les conseils d'administration de France 2, France 3 et France Espace en avril 1995 prévoyait le regroupement dans le futur siège social de France 2, de France Espace et des services parisiens de France 3. Dans ce projet, les filiales des sociétés conservaient leurs implantations actuelles.

Au cours de l'été 1996, la réactualisation des besoins des chaînes a fait apparaître une insuffisance des surfaces, constatée dans le cadre de l'audit menée par Jean-Michel Bloch-Lainé. France Télévision a fait savoir qu'un travail d'optimisation de l'utilisation des surfaces, de rationalisation de l'implantation des services et d'alignement des ratios de surface par salarié entre les sociétés a permis de réduire ce déficit et de revenir à l'hypothèse initiale d'occupation. Seule exception, la régie finale de France 3 reste temporairement dans son implantation actuelle.

10 Pour la chaîne, l'insuffisance et l'étroitesse des locaux actuels se justifient de la façon suivante :

- la surface de chaque poste de travail varie de 5 à 9 m² par personne selon les services alors que la norme habituelle est au minimum de 12 m², les surfaces pour le rangement et l'archivage sont devenues insuffisantes, voire inexistantes,

- des nuisances sonores importantes sont fréquentes, ce qui provoque des difficultés de concentration,

- les locaux communs, les salles de visionnage ou d'accueil des invités ne sont pas assez nombreux,


- les possibilités d'extension sont nulles. Or, La Cinquième met en place des moyens complémentaires, nécessaires, notamment, au développement de sa Banque de Programmes et de Services ( B.P.S. ).

11 Les conditions étaient les suivantes:

La SFP cédait l'ensemble immobilier bâti au prix de 253 millions de francs HT, majoré du coût des démolitions pour 15 millions de francs HT.

Ce prix, par ailleurs actualisé, était pour partie payable à l'acte de vente (123 millions de francs) et pour partie (130 millions de francs HT) stipulé payable à terme de 15 mois, sans indexation ni intérêts.

Le prix était assorti d'une clause de complément de prix sous forme d'un "retour à meilleure fortune" établi sur la base de l'adéquation "charges foncières-prix de vente", qui résulterait des prix effectivement pratiqués à la commercialisation par les Promoteurs - Vendeurs.

Conditions suspensives essentielles:

-
Obtention du permis de lotir. - Obtention d'un permis de démolir. - Obtention des permis de construire.

Le programme, condition suspensive essentielle de la vente, était le suivant :

PROGRAMME m² H.O.N. (hors d'oeuvre net)

Produits libres

en m²

Logements libres

52 617

Commerce

2 960

Sous Total

55 577

Equipements sociaux

 

Equipements publics :
Local brut de décoffrage


1 700

Total

57 277

Purge du recours des tiers : durée de la promesse: 30 juin 1995.

12 Après cet avenant, le programme était le suivant :

PROGRAMME m² H.O.N. (hors d'oeuvre net)

Produits libres

en m²

Logements libres

36 617

Commerce

2 960

Sous Total

39 577

Produits sociaux

 

P.L.I. 1 %

8 000

P.L.I. " Ville de Paris "

8 000

Sous Total

55 577

Equipements sociaux

 

Ecole maternelle

1 700

Local brut de décoffrage

200

Sous Total

1 900

Total

57 477

13 Le programme s'établit finalement de la manière suivante:

PROGRAMME m² H.O.N. (hors d'oeuvre net)

Produits libres

en m²

Logements libres

27 587

Commerce

2 822

Prêt " double 0 "

8 000

 

38 409

Produits sociaux

 

P.L.I. " Ville de Paris "

8 000

P.L.A.

8 000

 

16 000

Sous Total (à vendre)

54 409

Equipements sociaux

 

Ecole maternelle

2 100

Halte-garderie

338

 

2 438

Total

56 847

14 Trois sociétés ont été retenues à la fin juin qui ont précisé leurs offres remises le 30 septembre 1994 à RFO:

Le groupe UAP (SECL) propose une solution mixte : conservation et restructuration de l'hôtel existant à usage de bureaux ; démolition des 2 pavillons latéraux et construction de petits immeubles d'une surface hors oeuvre nette (shon) de 6 500 m². Le prix serait d'environ 140 millions de francs HT.

Cogedim et Fradim ont formulé une proposition commune qui concilie aussi la conservation de l'hôtel en bureaux et la réalisation de 3 immeubles d'une surface de 8 350 m² shon. Le prix serait de 142 millions de francs HT.

Bâtir (Groupe Bouygues) propose la création d'un nouveau siège à Malakoff à 300 m de la Porte de Brancion et à proximité immédiate du coeur de la ville et du métro. Le projet présenté à RFO le 5 octobre, après étude conjointe conduite pendant deux mois, répond en tous points aux besoins de la société.

La solution de l'échange, immeuble neuf - contre le Centre Bourdan, est proposée par Bâtir qui fait siens les problèmes d'instruction du permis de construire. La comparaison avec les autres prix proposés ne peut être faite dans l'absolu ; l'intérêt spécifique de la proposition Bâtir étant la procédure d'échange et le transfert de tous les risques d'obtention du permis de construire. Le prix de vente serait de 135 millions de francs HT.

15 Cette longue et minutieuse étude, deux implantations et deux seulement ont pu être retenues en raison de leurs caractéristiques et de leur prix (moins de 20 000 francs le m²), les autres ne répondant pas aux besoins ni aux impératifs financiers (prix compris entre 22 000 francs et 28 000 francs le m²):

- Issy les Moulineaux (Groupe UAP), écarté après examen technique en raison des nuisances sonores et radio électriques de l'environnement ;

- Malakoff au prix de 16 440 francs HT le m² avant procédure
d'échange.