Olivia Richard et Ayda Hadizadeh, présidentes des groupes d’amitié parlementaire France-Iran du Sénat et de l’Assemblée nationale, expriment leur indignation et leur profonde alarme face aux nouveaux chefs d’accusation prononcés par les autorités iraniennes contre Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis plus de 3 ans en Iran dans des conditions insoutenables.
Les mots sont terribles :
“Complot contre le régime.” “Corruption sur terre.”
Des accusations qui, dans le système judiciaire iranien, peuvent conduire à la peine de mort.
Nous dénonçons fermement cette décision totalement arbitraire.
Nous dénonçons le fait que ces deux enseignants français soient tenus pour monnaie d’échange diplomatique.
Nous dénonçons que le régime iranien tienne leur vie sous la menace d’un chantage d’État.
Cécile Kohler et Jacques Paris sont innocents. Ils sont étrangers à ce conflit.
Et pourtant, leurs vies sont en jeu.
La France ne se laissera pas intimider.
Nous appelons à la libération immédiate de nos deux compatriotes.
Nous appelons à la reprise du dialogue diplomatique, non sous la menace, mais dans l’exigence du respect des droits humains.
La France doit rester debout.
Et la voix des familles ne doit jamais se perdre dans le silence des prisons.
Nous leur exprimons notre soutien indéfectible, notre solidarité totale et notre engagement constant pour leur libération.
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Groupe interparlementaire d'amitié France-Iran
Nicolas Nottelet, secrétaire exécutif - n.nottelet@senat.fr