État civil :
Né le 29 mars 1878
Décédé le 14 février 1949
Profession :
Propriétaire agricole
Département :
Seine-et-Marne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 14 janvier 1936
Fin de mandat le 31 décembre 1944

1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)
1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1889-1940

COURTIER (RENÉ), né le 29 mars 1878 à Gesvres-le-Chapître (Seine-et-Marne), mort le 14 février 1949 à Marcilly (Seine-et-Marne).

Sénateur de Seine-et-Marne de 1936 à 1944.

Issu d'une famille d'agriculteurs, agriculteur lui-même, René Courtier fut élu maire de sa commune le 10 décembre 1929.

Il entra au Sénat à la faveur des élections du 20 octobre 1935 (renouvellement du 14 janvier 1936). Il fut élu au premier tour de scrutin, par 592 voix sur 995 votants. N'appartenant à aucun groupe, il entra à la Commission des douanes et à celle de l'agriculture. Il intervint dans la discussion : du projet de loi relatif à la convention collective du travail (1936), du projet de loi relatif à l'Office national du blé (1936), du projet de loi relatif aux conventions collectives des professions agricoles (1937), des interpellations sur la révision du prix du blé (1937), de la proposition de loi portant réglementation des halles centrales (1937), du projet de loi sur les conventions collectives dans l'agriculture (1938), du budget de l'agriculture de l'exercice 1939 (1938), du projet de loi portant ouverture de crédits pour venir en aide aux réfugiés espagnols (1939). Le 10 juillet 1940, au Congrès de Vichy, il ne prit pas part au vote de la loi constitutionnelle, ce qui ne l'empêcha pas de devenir membre, pendant l'occupation, du Conseil national.

Il mourut le 14 février 1949, à Marcilly, à l'âge de 71 ans.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

1940-1958

COURTIER (René)

Né le 29 mars 1878 à Gesvres-le-Chapitre (Seine-et-Marne)

Décédé le 14 février 1949 à Marcilly (Seine-et-Marne)

Sénateur de Seine-et-Marne de 1936 à 1944

René Courtier est bien implanté dans le monde agricole - il se présente lui-même comme cultivateur-lorsqu'il est élu maire de sa commune natale le 10 décembre 1919.

Mobilisé en 1914, sa conduite courageuse au front lui avait valu la Croix de guerre.

Réélu sans discontinuité à la mairie de Gesvres, il accède parallèlement à la présidence de la Société d'agriculture de l'arrondissement de Meaux, et au secrétariat général de la Confédération des planteurs de betteraves ; il est également membre de la chambre d'agriculture de Seine-et-Marne.

Lors des élections sénatoriales du 20 octobre 1935, Jacques-Louis Dumesnil, qui est, à droite, l'homme fort du département, conduit une liste de concentration républicaine dont fait partie René Courtier.

Cette liste remporte les trois sièges à pourvoir, victoire qui modifie la représentation politique de la Seine-et-Marne au Sénat : les deux sénateurs sortants, figurant sur la liste radicale-socialiste, sont, en effet battus à cette occasion.

René Courtier obtient, pour sa part, sous l'étiquette de modéré, 592 voix sur 995 exprimés.

Au Sénat, il ne s'inscrit à aucun groupe politique, et siège à la commission des douanes. La plupart de ses interventions publiques portent sur le secteur agricole qu'il connaît bien : office national du blé et conventions collectives des professions agricoles (1936), réglementation des halles centrales (1937), budget de l'agriculture (1938).

Le 10 juillet 1940, il ne prend pas part au vote des pleins pouvoirs.

Il ne reprend aucune activité publique après la Libération, et disparaît le 14 février 1949.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de René COURTIER

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