État civil :
Né le 18 janvier 1841
Décédé le 1er mars 1920
Profession :
Avocat
Département :
Tarn-et-Garonne
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 26 mars 1882
Fin de mandat le 3 janvier 1891 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

DELBREIL (HENRI-ANASTASE-MARIE), membre du Sénat, fils du précédent, né à Montauban (Tarn-et-Garonne), le 18 septembre 1841, était avocat à Montauban, lorsqu'il fut élu, le 26 mars 1882, sénateur de Tarn-et-Garonne, par 121 voix sur 243 votants, contre MM. Combarieu, 64 voix, et Planson, 51, en remplacement de M. de Freycinet qui avait opté pour la Seine. Comme son père, il siégea à droite, et vota avec les monarchistes de la Chambre haute. Lors de la constitution du Sénat en Haute-Cour de justice pour juger le général Boulanger, M. Delbreil adressa la lettre suivante au président du Sénat, le 12 avril 1889: « Je ne reconnais point à une assemblée politique le droit de juger un représentant du peuple; celui-ci ne relève que de ses électeurs et des tribunaux de droit commun. L'action intentée devant le Sénat contre le général Boulanger, député de la Seine et de plusieurs départements, est un défi au suffrage universel. C'est une mesure révolutionnaire, à laquelle je refuse de prendre la moindre part. » Dans la dernière session, M. Delbreil s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), et s'est prononcé : contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats contre la sûreté de l'Etat (affaire du général Boulanger).

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

DELBREIL (HENRI, ANASTASE, MARIE), né à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 18 septembre 1841, mort à Montauban le 1er mars 1920.

Sénateur du Tarn-et-Garonne de 1882 à 1891. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des parlementaires, t. II, p. 315).

Conservateur et boulangiste, Henri Delbreil vote parmi les 229 sénateurs qui renversent le gouvernement Tirard le 13 mars 1890 au sujet du traité douanier franco-turc. Le 8 juillet 1890, il vote contre l'ordre du jour gouvernemental favorable à la laïcité. Son dernier acte parlementaire est de s'abstenir, le 23 décembre 1890, dans le vote sur le budget de l'exercice de 1891.

Aux élections sénatoriales du 4 janvier 1891, il perd son siège au profit du docteur Rolland, républicain d'opinion laïque qui, dès le premier tour arrive en seconde position derrière le sénateur sortant Garrisson (il y a deux sièges à pourvoir) ; Henri Delbreil n'est qu'au quatrième rang, avec 207 voix sur 467 suffrages exprimés. La candidature de M. de Montvoisin, troisième avec 208 voix, n'a pas peu contribué à cet effet.

Les résultats du second tour sont analogues : M. de Montvoisin se maintenant, le docteur Rolland est élu avec 255 voix, Henri Delbreil, toujours en quatrième place, n'en recueillant que 192.

Il se retire alors de la vie politique et meurt à Montauban, âgé de 78 ans, le 1er mars 1920.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Henri DELBREIL

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