Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 31 octobre 1911
Décédé le 27 octobre 1973
Profession :
Vétérinaire
Département :
Sénégal

Elu le 23 décembre 1946
Elu le 14 novembre 1948
Fin de mandat le 17 mai 1952 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

DIOP (Ousmane Socé)

Né en 1911 à Rufisque (Sénégal)

Décédé le 27 octobre 1973 à Dakar (Sénégal)

Conseiller de la République, puis Sénateur du Sénégal de 1946 à 1952

Après l'obtention de son baccalauréat, Ousmane Diop se rend en France pour accomplir ses études supérieures.

Diplômé de l'école vétérinaire de Maisons-Alfort, il complète sa formation scientifique à l'Institut de médecine vétérinaire exotique. Parallèlement, il fréquente la faculté de lettres, où il obtient un certificat d'études supérieures de philologie française.

De retour au Sénégal, il s'y installe comme vétérinaire-inspecteur du service de l'élevage de l'AOF.

Lorsque éclate le second conflit mondial, il est mobilisé comme sous-lieutenant des services vétérinaires de septembre 1939 à octobre 1940, puis de 1943 à 1945.

A la fin des hostilités, il est candidat SFIO à la première Assemblée Constituante, le 21 octobre 1945, pour le collège des citoyens de Sénégal-Mauritanie. Le siège est alors enlevé par Lamine Gueye, Ousmane Diop recueillant pour sa part 3 633 voix sur 20 528 exprimés.

L'année suivante, il est élu le 15 décembre 1946, conseiller général de Dakar, puis, le 23 décembre, Conseiller de la République du Sénégal, en tête de la liste SFIO, qui remporte les trois sièges à pourvoir ; lui-même obtient alors 44 voix sur 45 exprimés.

Dans cette assemblée, il rejoint le groupe socialiste, et siège à la Commission du suffrage universel, et à celle de la France d'outre-mer.

Nommé, le 11 janvier 1949, secrétaire du conseil de la République, il démissionne de cette fonction le 15 novembre suivant, pour être remplacé par un autre socialiste, Jean Léonetti.

En 1950, il s'exprime, dans le cadre du projet de loi de finances, sur le crédits d'investissement dans les TOM, puis sur la proposition de loi relative aux soldes et indemnités des fonctionnaires d'outre-mer, ainsi que sur la vente des arachides au Sénégal.

En avril 1951, il intervient sur l'application de la légalité républicaine en AOF, puis sur le renouvellement de l'Assemblée nationale, et l'élection des députés dans les TOM.

Il est lui-même candidat aux élections législatives du 17 juin 1951 au Sénégal, en seconde position de la liste SFIO conduite par Lamine Gueye. Les deux sièges à pourvoir sont alors remportés par la liste du Bloc Démocratique Sénégalais, conduite par Léopold Sédar Senghor.

Au Conseil de la République, il intervient, au mois de décembre, sur le code du travail dans les TOM, puis sur les assemblées locales dans ces mêmes territoires.

Aux élections sénatoriales du 18 mai 1952, il est candidat en deuxième position sur la liste présentée par la SFIO au Sénégal qui, avec 8 voix sur 52 exprimés, ne remporte aucun des trois sièges à pourvoir.

Ousmane Diop n'est plus alors candidat à un mandat national sous la IVe République.

Ousmane Diop avait écrit, lorsqu'il était étudiant à Paris, sous le nom d'Ousmane Socé, deux romans : Karim, et Mirages de Paris, dont le premier obtient une consécration tardive avec l'attribution, en 1950, du grand prix littéraire de l'AOF. Il rédige ensuite Contes et légendes d'Afrique Noire.

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Ve République

DIOP SOCÉ (Ousmane)

Né le 31 octobre 1911 à Rufisque (Sénégal)

Décédé le 27 octobre 1973 à Dakar (Sénégal)

Conseiller de la République puis sénateur du Sénégal de 1946 à 1952

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 4, p. 362-364)

Non réélu aux élections sénatoriales du 18 mai 1952, Ousmane Diop Socé quitte le Palais du Luxembourg six ans après y avoir fait son entrée. L'année précédente, il s'était présenté en vain aux élections législatives du 17 juin 1951 : la liste de la SFIO conduite par le député sortant Amadou Lamine Gueye n'avait réuni que 96 469 des 314 681 suffrages exprimés contre 213 407 voix pour la liste du Bloc démocratique sénégalais dirigée par Léopold Sédar Senghor qui avait ainsi remporté les deux sièges de député.

Après ces deux revers électoraux, O. Diop Socé n'est plus candidat à un mandat national sous la IVe République. Exerçant de nouveau la profession de vétérinaire à compter de 1952, il participe activement à la vie politique du Sénégal, peu avant puis après son accession à l'indépendance. Membre du Parti sénégalais d'action socialiste créé en 1957 après sa scission avec la SFIO, il est conseiller territorial du Sénégal en 1957 et 1958, puis député de l'Assemblée législative de la République du Sénégal en 1958 et 1959.

Ministre du Plan de juin 1958 à avril 1959 dans le gouvernement sénégalais dirigé par Mamadou Dia, il représente ensuite le Sénégal au Sénat de la Communauté d'avril 1959 à mars 1961. Il est notamment membre de la commission des affaires financières.

Après la proclamation de l'indépendance du Sénégal le 4 avril 1960, il en devient le premier ambassadeur aux États-Unis et le premier représentant permanent de son pays à l'ONU de 1960 à 1968.

Il est également le maire de Rufisque, l'ancienne capitale économique sénégalaise, de 1960 à 1963, après l'avoir été une première fois de 1936 à 1945.

Cette figure de l'histoire politique du Sénégal et écrivain réputé s'éteint le 27 octobre 1973 à Dakar à quatre jours de son soixante-deuxième anniversaire.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Bibliographie

Ndiaye (Babacar) et Ndiaye (Waly), Présidents et ministres de la République du Sénégal, Dakar, 2006, p. 177.

Le Monde, 9 mai 1970 et 30 octobre 1973.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Ousmane DIOP SOCÉ

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