Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 6 septembre 1905
Décédé le 8 avril 1967
Profession :
Inspecteur de la Sécurité sociale
Département :
Puy-de-Dôme
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 mai 1952 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

FOURNIER (Roger)

Né le 6 septembre 1905 à Clermont-Ferrand (Puy De Dôme)

Décédé le 8 avril 1967 à Beaumont (Puy De Dôme)

Sénateur du Puy de dôme de 1948 à 1952

Après son baccalauréat, Roger Fournier obtient une licence d'anglais, tant en suivant les cours d'une école de commerce, ainsi que ceux de la capacité en droit.

Il entre ensuite comme comptable, puis comme contrôleur, à l'Inspection du travail, et poursuit sa carrière comme inspecteur départemental de la Sécurité sociale.

Il est élu au conseil municipal de Coudes, petite commune située à une dizaine de kilomètres d'Issoire, au mois d'avril 1935.

A la Libération, titulaire de la médaille de la Résistance, il s'engage activement dans la vie politique : élu maire de Coudes en avril 1945, il siège au conseil général du Puy de dôme en septembre suivant, pour y représenter le canton d'Issoire.

Il est également candidat en troisième position sur la liste présentée par la SFIO dans le département à la première Assemblée nationale constituante.

Cette liste obtient alors deux des six sièges à pourvoir.

Roger Fournier accède aussi au secrétariat général du syndicat régional des assurances sociales CGT en 1945.

Au sein du conseil général, il se voit confier la présidence de la Commission des finances ; il réorganise alors avec talent les services de l'assemblée départementale, et en réduit d'autant le budget.

Il contribue également au maintien de la radio « Clermont-Auvergne », menacée de suppression pour motifs financiers.

Cette bonne implantation locale lui vaut d'être candidat en deuxième position sur la liste présentée par la SFIO aux élections du 7 novembre 1948 au Conseil de la République ; il est élu au deuxième tour, avec 523 voix sur 1 264 suffrages exprimés.

Membre du groupe socialiste du Conseil de la République, il siège à la Commission du ravitaillement et à celle du travail. L'essentiel de ses interventions portent sur les questions sociales : relèvement du taux des allocations et pensions de la sécurité sociale, majoration des indemnités pour accidents du travail, contrôle des organismes de sécurité sociale par la Cour des comptes (1949). La même année, il dépose une proposition de résolution tendant à inviter le Gouvernement à ne pas poursuivre les vieux travailleurs salariés ou économiquement faibles, qui auraient perçu indûment, mais de bonne foi, les prestations prévues par les lois du 14 mars 1941 et 13 septembre 1946.

Il est d'ailleurs rapporteur de cette proposition, au nom de la Commission du travail, lorsque qu'elle est discutée en séance publique, le 20 décembre 1949.

L'année suivante, il intervient dans les discussions sur les conventions collectives et les règlements des conflits du travail, ainsi que sur les crédits de fonctionnement du ministère du travail.

En 1951, il est rapporteur, pour la Commission du travail, de l'important projet de loi relatif au régime de l'assurance vieillesse.

Lors du renouvellement partiel du Conseil de la République du 18 mai 1952, il figure en troisième position de la liste SFIO dans le Puy de dôme, qui ne remporte alors que deux des trois sièges à pourvoir.

Roger Fournier se retire alors de la vie politique nationale et se consacre à l'action locale.

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Ve République

FOURNIER (Roger)

Né le 6 septembre 1905 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Décédé le 8 avril 1967 à Beaumont (Puy-de-Dôme)

Sénateur du Puy-de-Dôme de 1948 à 1952

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 4, p. 93-94)

Représentant le Puy-de-Dôme au Conseil de la République depuis 1948, Roger Fournier sollicite le renouvellement de son mandat lors des élections sénatoriales du 18 mai 1952. Ne figurant qu'en troisième position sur la liste SFIO conduite le maire de Puy-Guillaume Francis Dassaud, il perd son siège sénatorial. Il obtient en effet 570 voix sur 1 257 suffrages exprimés, tandis que ses deux colistiers sont élus : F. Dassaud réunit 612 voix et le maire de Clermont-Ferrand Gabriel Montpied, 611 voix.

Se consacrant dès lors à l'action politique locale, par l'exercice de ses mandats de maire de Coudes et de conseiller général du canton d'Issoire, R. Fournier se représente une dernière fois à un scrutin national : il se porte candidat aux élections législatives des 23 et 30 novembre 1958, dans la troisième circonscription du Puy-de-Dôme, sous l'étiquette de la SFIO. En obtenant 10 574 des 34 220 suffrages exprimés au premier tour, il arrive en deuxième position, derrière le candidat du Centre national des indépendants, le maire de La Tour-d'Auvergne Paul Godonnèche, sur lequel se portent 14 118 voix. Puis, en recueillant 11 657 voix sur 34 987 suffrages exprimés, R. Fournier est battu au second tour par P. Godonnèche qui réunit 19 519 voix.

Il se retire alors de la vie politique nationale. Maire de Coudes depuis 1945, il administre cette commune située au sud-est de Clermont-Ferrand jusqu'en 1959. Il demeure également conseiller général du canton d'Issoire jusqu'en 1961. À cette date, il ne se représente pas aux élections cantonales et quitte définitivement la vie politique.

Il s'éteint le 8 avril 1967 à Beaumont, à l'âge de soixante-et-un ans.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

Bibliographie

Morin (Gilles), « Roger Fournier », Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, notice en ligne : https://maitron.fr/spip.php?article50445

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Roger FOURNIER

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