Appartenance politique :
Groupe Socialiste
État civil :
Né le 12 octobre 1892
Décédé le 20 mai 1964
Profession :
Professeur
Département :
Gers
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 juin 1955 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

LAFFORGUE (Louis)

Né le 12 octobre 1892 à Villecomtal-sur-Arros (Gers).

Décédé le 20 mai 1964 à Endoufielle (Gers)

Sénateur du Gers de 1948 à 1955

Petit-fils d'artisan rural et fils d'instituteur, Louis Lafforgue restera toute sa vie attaché au Gers et aux traditions paysannes de sa région.

Comme les jeunes gens de sa génération, il est engagé dans les troupes françaises lors de la Première Guerre mondiale. Malgré le conflit, il fait des études de lettres à la faculté de Bordeaux puis part en Algérie afin de passer le diplôme de l'Ecole normale d'instituteurs de Constantine. Il obtient le certificat d'aptitude au professorat, ce qui lui permet d'enseigner les lettres et l'histoire à Constantine, à Orthez puis au lycée Berthelot de Toulouse.

Louis Lafforgue se sent proche et soucieux des revendications rurales et ouvrières. C'est pourquoi il est depuis sa jeunesse un fidèle militant de la SFIO. Mais il est aussi actif au sein du Comité départemental d'action agricole du Gers dont il est le délégué à la presse et à la propagande. Il participe à la constitution de coopératives paysannes dans le Gers, coopératives qu'il considère comme « l'outil essentiel de l'émancipation des ruraux ».

Louis Lafforgue s'engage dans la vie politique après la seconde guerre mondiale. Il est élu conseiller municipal d'Endoufielle dans le Gers en 1945. Il en deviendra le maire en novembre 1947. Il est également élu conseiller général de Saint-Nicolas-de-la-Grave (Tarn-et-Garonne). En 1946, il se porte candidat aux élections au Conseil de la République mais est battu d'une voix par son adversaire MRP. Il renouvelle la tentative aux élections du 7 novembre 1948 et est cette fois élu sous son étiquette SFIO.

Durant les six années qu'il passe au Palais du Luxembourg, Louis Lafforgue manifeste l'attachement et l'intérêt qu'il porte à la fois aux métiers du professorat et à l'agriculture. Dès 1949, il est nommé membre de la commission de l'éducation nationale et de la commission du ravitaillement, de laquelle il démissionne toutefois rapidement. Il prend part à la discussion du projet de loi visant à répartir l'abattement global opéré sur le budget de l'éducation nationale et intervient également sur les crédits accordés au ministère de l'éducation nationale. En 1950, il présente un rapport sur une question qu'il connaît bien : la modification des programmes d'histoire et de géographie de l'enseignement du premier et du deuxième degrés. Lorsque l'un de ses pairs dépose un amendement tendant à préciser la revalorisation du traitement des professeurs de l'enseignement privé, il se fait fort de le soutenir. En 1952, il est nommé membre de la commission de la production industrielle. En 1953, il devient membre titulaire de la commission de la reconstruction et membre suppléant de celle chargée de la presse, de la radio et du cinéma.

Louis Lafforgue ne se représente pas aux élections de juillet 1955 et décède quelques années plus tard, le 20 mai 1964, à Endoufielle, dans son Gers natal.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis LAFFORGUE

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