Appartenance politique :
Groupe de l'Union Républicaine et Résistante pour l'Union Française (App. Groupe Communiste )
État civil :
Né le 4 mai 1886
Décédé le 5 juin 1971
Profession :
Général
Département :
élu(e) par l'Assemblée Nationale
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 19 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Ne se représente pas)

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

TUBERT (Paul)

Né le 4 mai 1886 à La Flèche (Sarthe)

Décédé le 5 juin 1971 à Clamart (Hauts-de-Seine)

Membre de la première Assemblée nationale constituante (Alger)

Conseiller de la République élu par l'Assemblée nationale de 1946 à 1948

Paul Tubert naît le 4 mai 1886, à La Flèche, dans la Sarthe. Il suit une scolarité sans histoire au collège Jean Bart à Dunkerque, puis au lycée Thénard de Sens. Après le baccalauréat, la faculté de droit de Paris puis l'école libre des sciences politique l'accueillent successivement en leur sein, avant que l'école des hautes études ne lui octroie le diplôme de la section des sciences historiques et philologiques.

C'est cependant dans la carrière militaire qu'il connaît ses plus belles heures. Engagé volontaire dans l'infanterie, il s'inscrit ensuite à l'école de Saint-Maixent, alors Ecole militaire d'infanterie. Il sert dans la cavalerie, dans divers états-majors, puis dans la garde et la gendarmerie. Ses différentes missions le mènent de la Tunisie à Madagascar (dans la garde indigène) en passant par le Maroc (au sein du corps de débarquement de Casablanca), l'Algérie l'Albanie et la Macédoine. À l'issue de ses années d'active, il est nommé général du cadre de réserve.

Pendant la seconde guerre mondiale, Paul Tubert contribue à fonder à Alger le mouvement Combat et rejoint la France combattante. Il siège à l'Assemblée consultative provisoire et reçoit, en 1946, la médaille de la Résistance avec rosette et la croix de guerre.

A la Libération Paul Tubert est délégué de la Résistance extra-métropolitaine à Alger, puis à Paris. Le 10 octobre 1945, il est élu député d'Alger dans la première Assemblée constituante.

Pendant la période d'après-guerre, Paul Tubert participe à de nombreuses associations : membre du comité central provisoire de la Ligue des droits de l'homme et des organismes directeurs de la première association des victimes des lois d'exception, il fonde l'association de la Libération du 8 novembre 1942.

En 1946, Paul Tubert est élu par les membres de l'Assemblée nationale pour siéger au Conseil de la République. A son arrivée au palais du Luxembourg, il rejoint le groupe parlementaire Union des républicains et résistants (URR) et est nommé membre de la commission de la défense nationale et de la commission de l'intérieur.

Lors de son court mandat, Paul Tubert est un parlementaire très actif. Il intervient sans cesse, et surtout sur les thèmes relatifs à l'armée : l'ouverture de crédits militaires, l'amnistie, le budget de la présidence du conseil (concernant les services de la défense nationale), le rappel à l'activité et l'avancement des officiers de l'armée de terre, mais aussi les attributions de croix de la Légion d'honneur et de la médaille militaire suscitent son intérêt. Il participe également aux débats sur l'Algérie, notamment sur son statut organique, et sur la fixation des circonscriptions électorales pour la désignation des membres de l'assemblée algérienne. En 1948, il dépose une proposition de résolution pour envoyer en Algérie une commission d'enquête chargée de faire le rapport sur les faits qui se sont déroulés à l'occasion des élections à l'assemblée algérienne et sur la situation générale qui en découle.

En 1947, Paul Tubert dépose une proposition de loi pour assurer la protection des « droits des savants ».

En 1948, il n'est pas réélu / ne se représente pas.

Officier de la Légion d'honneur. Paul Tubert est l'auteur de nombreux ouvrages, dont, en 1927, sa thèse sur les archers de Paris (Presses universitaires), en 1932, un manuel pour les gardes indigènes de Madagascar (Imprimerie officielle), en 1944, L'homme de la rue et la politique du gouvernement et, en 1945, L'Algérie vivra.

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Ve République

TUBERT (Paul)

Né le 4 mai 1886 à La Flèche (Sarthe)

Décédé le 5 juin 1971 à Clamart (Hauts-de-Seine)

Membre de la première Assemblée nationale constituante (Alger)

Conseiller de la République élu par l'Assemblée nationale de 1946 à 1948

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958)

Conseiller de la République depuis 1946, le général Paul Tubert ne se représente pas aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948.

Peu après son départ du Palais du Luxembourg, il est nommé par le Conseil de la République membre de l'Assemblée de l'Union française au titre du Parti communiste français (PCF). Il y siège ainsi jusqu'en 1952.

En 1949, au départ des communistes de la Ligue internationale contre l'antisémitisme, P. Tubert prend part à la création du Mouvement contre le racisme et l'antisémitisme dont il devient l'une des figures emblématiques.

L'ancien maire d'Alger (1945-1947) tente ensuite de reconquérir l'hôtel de ville aux élections municipales des 26 avril et 3 mai 1953. Mais sa liste d'« union démocratique » présentée par le PCF échoue face à la liste de « concorde républicaine et des intérêts municipaux de la ville d'Alger » conduite par Jacques Chevallier.

Auteur de plusieurs ouvrages, il publie également en 1951 un livre consacré à l'Ouzbékistan (Ouzbékistan, république soviétique, Paris, Éditions du Pavillon).

Il s'éteint le 5 juin 1971, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans.

Sources

Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.

La Contemporaine, fonds Paul Tubert.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul TUBERT

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