VERILLON (MAURICE), sénateur de la Drôme (S).

NOMINATIONS

Secrétaire de la commission des affaires culturelles.

Est nommé membre suppléant de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi complétant la loi n° 74-696 du 7 août 1974 relative à la radiodiffusion et à la télévision [23 juin 1978] (p. 1703).

DEPOT

Avis , présenté au nom de la commission des affaires culturelles, sur le projet de loi (n° 73, 1978-1979) de finances pour 1979, adopté par l'Assemblée nationale ; Coopération (n° 75, tome XIII, 1978-1979) [22 novembre 1978].

INTERVENTIONS

- Projet de loi de finances pour 1979 (n° 73, 1978-1979).

Deuxième partie :

Coopération [24 novembre 1978]. - Rapporteur pour avis (p. 3630) : la récente mission d'information de la commission des affaires culturelles en Afrique noire. L'insuffisance du budget de la coopération dans le projet de loi de finances pour 1979. Son taux de progression par rapport à 1978. Les dépenses ordinaires. Les traitements et salaires des personnels en coopération. Les personnels d'assistance technique. Les volontaires du progrès. Les actions de coopération culturelle et sociale. Les concours financiers aux budgets des Etats. Les dépenses en capital : les crédits de paiement et les autorisations de programme. Les subventions du fonds d'aide et de coopération (FAC). Les subventions d'équipement aux organismes de recherche (ORSTOM et GERDAT). Les effectifs de coopérants. Leur répartition entre techniciens et enseignants. (p. 3631) : l'augmentation du nombre des personnels coopérants envoyés dans les pays ayant signé avec la France des accords de globalisation. La coopération culturelle. La diffusion de la langue française. Les prêts de livres. Les aides à la formation. L'enseignement primaire et secondaire. La formation d'enseignants africains. La création de centres pédagogiques nationaux. La fourniture de manuels scolaires. L'enseignement par les moyens audio-visuels. Le programme d'éducation télévisuelle en Côte-d'Ivoire. La radio scolaire au Sénégal. L'enseignement technique et la formation professionnelle. Les missions d'évaluation. L'africanisation de l'enseignement et de la formation. La concertation en matière de coopération pour l'enseignement supérieur : la procédure de réunion annuelle des comités paritaires pour l'enseignement supérieur. La création d'instituts de technologie et de grandes écoles scientifiques et professionnelles. L'institution de « commissions culturelles élargies » se substituant aux comités paritaires. (p. 3632) : la formation d'enseignants-chercheurs africains. L'exode des compétences. La coopération scientifique : l'office de la recherche scientifique et technique d'outre-mer (ORSTOM) et groupement d'études et de recherches pour le développement de l'agronomie tropicale (GERDAT). Le projet de réforme de ces organismes. La nécessité de décentraliser le champ d'activités des centres culturels. L'inquiétude de la commission des affaires culturelles devant la priorité donnée, en matière de coopération, au soutien militaire et financier aux Etats africains. La mauvaise diffusion des émissions radiophoniques françaises en Afrique. Le problème de la « Voix de la France ». L'effort fait en matière de formation et d'enseignement. L'avis favorable donné par la commission des affaires culturelles à l'adoption des crédits de la coopération pour 1979.

Environnement et cadre de vie [30 novembre 1978] (p. 3958) : les nouvelles structures du ministère de l'environnement et ses moyens budgétaires. L'inadéquation des moyens aux objectifs dans la charte de la qualité de la vie. L'isolement des vingt chargés de mission de l'environnement. (p. 3959) : la pollution de l'eau et d'abord de la mer ; l'insuffisance des moyens et la timide action des agences spécialisées ; l'exemple du Rhin et de l'accord international donné par la convention de Bonn. La nuisance du bruit. L'insuffisance des crédits attribués à l'agence nationale pour la récupération et l'élimination des déchets (ANRED). La protection des paysages et la destruction des espaces verts existants ; le morcellement des forêts périurbaines par les trouées d'EDF par exemple. La diminution des crédits pour les actions foncières. Le difficile et coûteux dossier des villes nouvelles; l'exemple de L'Isle-d'Abeau. Les parcs naturels régionaux ; la crainte du désengagement de l'Etat et des établissements publics régionaux. La disparition du fonds d'intervention et d'action pour la nature et l'environnement (FIANE).

Jeunesse, sports et loisirs. - II. - Tourisme [4 décembre 1978] (p. 4097) : le tourisme est une industrie non polluante, créatrice d'emplois et importatrice de devises. La restructuration des services du tourisme, l'insuffisance des crédits. L'abandon des promesses du VII e Plan ou du rapport de Jacques Blanc. Le ralentissement de l'effort en faveur des équipements sociaux. L'insuffisance des dépenses de fonctionnement qui vont dans le sens de l'effort de promotion du tourisme. Les crédits d'investissement concernant les espaces touristiques. La réduction des dotations en faveur des missions interministérielles. L'intensification de la promotion du tourisme en France auprès des étrangers et auprès des Français. L'aide financière en faveur des hébergements de loisirs ; l'hôtellerie, le tourisme social. La situation du camping et du caravaning. L'idée du chèque-vacances. La négligence vis-à-vis du thermalisme et du climatisme. (p. 4098) : la nécessité de traiter ensemble les problèmes du tourisme et des loisirs. Face à l'explosion vacancière, il faut faire un effort de cohérence dans les initiatives à venir. La mise en valeur des régions préméridionales telles les Alpes du Sud ou du Nord.