Les Bureaux de l'Assemblée nationale et du Sénat ont décidé en juillet 2023 de saisir l'OPECST d'un rapport sur les nouveaux développements de l'intelligence artificielle.

Compte tenu de l'importance du sujet, l'Office a désigné quatre rapporteurs qui ont commencé leurs auditions et effectuent des déplacements afin de pouvoir présenter leur rapport à l'été 2024.

Pourquoi ce contrôle ?

Le dernier système d'IA proposé par OpenAI, ChatGPT-4, compterait 1 760 milliards de paramètres :  depuis la description de l'architecture Transformer en 2017, la puissance des IA génératives est devenue accessible au grand public.

Ces technologies, capables de générer du texte, des images ou d'autres contenus en réponse à des commandes en langage naturel (ou prompts en anglais), représentent une nouvelle étape significative dans la longue histoire de l'intelligence artificielle et posent de nouvelles questions à nos sociétés.

Après un premier rapport de l'Office sur l'IA rendu public en mars 2017 et s'intitulant Pour une intelligence artificielle maîtrisée, utile et démystifiée, il est nécessaire de remettre l'ouvrage sur le métier pour analyser le fonctionnement de ces nouvelles IA et leurs défis. Quels avantages et quels inconvénients présentent ces technologies ? Quels biais persistent dans l'usage des données et dans les programmations ?  Posent-elles des difficultés en termes de souveraineté, de sécurité ou de régulation ? Quelle gouvernance nationale, européenne voire internationale doit être mise en place ? Comment la France se situe-t-elle dans la course mondiale autour de l'IA ? Et quelles perspectives la recherche permet-elle de dessiner pour le futur ?