- Naissance :
- 01/11/1751 - Saint-Georges
- Décès :
- 04/04/1834 - Paris
- Profession ou qualité :
- Négociant
- Autres mandats :
- Convention
Membre du Conseil des anciens du 6 brumaire an IV au 30 Floréal an VI
DESGRAVES (GEORGES), membre de la Convention, député aux Anciens, puis de 1809 à 1815, et représentant aux Cent-jours, né à Saint Georges (Charente-inférieure), le 1er novembre 1751, mort à Paris le 4 mars 1834, était négociant à Saint-Pierre-d'Oléron. Élu dans la Charente-Inférieure, député suppléant à l'Assemblée législative de 1791, il ne fut pas appelé à y siéger, et fut de nouveau, le 8 septembre 1792, élu 2e suppléant à la Convention, par 432 voix sur 516 votants ; il fut admis à siéger, le 5 floréal an III, par voie de tirage au sort. Dans la séance du 3 fructidor an Ill, il fit un long discours sur les moyens de terminer la révolution, et conclut en demandant « que le peuple seul fasse le choix de ses représentants, avec la faculté d'élire au Corps législatif les membres de la Convention nationale. » Cette proposition excita quelques murmures et ne fut pas adoptée, Le 23 vendémiaire an IV, il fut élu député de la Charente-inférieure au Conseil des Anciens, par 184 voix sur 307 votants ; il devint secrétaire de l'Assemblée (2 thermidor an IV) et déposa (18 ventôses an V) un rapport important sur la contrainte par corps. Son dévouement au premier consul et à l'Empereur fut soutenu par l'espoir et peut être par la promesse d'entrer au Corps législatif ; dans une lettre du 28 brumaire au XII, il se plaignit à Lemercier « de lui avoir fait croire qu'il serait agréé comme candidat, quand, sur les instances de M. Regnault de St-Jean-d'Angely, on a désigné Ratier, Duret, Demissy et Augier. » Il n'entra au Corps législatif comme député de la Charente-inférieure, que le 2 mai 1809, par le choix du Sénat conservateur. Il y siégea jusqu'à la fin de la législature (1815), et fut élu, le 10 mai de la même année, représentant de l'arrondissement de Marennes à la Chambre des Cent-jours, par 26 voix sur 48 votants, contre 22 voix à M. de Corrençon. Il ne fit pas partie d'autres assemblées. Il figura dans la députation qui présenta à Louis XVIII, le 1er février 1819, la demanda de rétablissement de la préfecture à Saintes.