- Naissance :
- 06/04/1743 - Pont-de-Vaux
- Décès :
- 1825 - Nyon
- Profession ou qualité :
- Notaire Feudiste
- Autres mandats :
- Convention
Membre du Conseil des anciens du 6 brumaire an IV au 18 brumaire an VIII
DEYDIER (ETIENNE), député en 1791, membre de la Convention et député aux Anciens, né à Pont-de-Vaux (Ain) le 6 avril 1743, mort à Nyon (Suisse) en 1825, était notaire feudiste, géomètre, et vice bailli de Pont-de-Vaux avant la Révolution. Le 1er septembre 1791, il fut élu député de l'Ain à l'Assemblée législative, le 3e sur 6, par 193 voix sur 327 votants. Il siégea dans la majorité et montra en plusieurs circonstances autant d'humanité que de courage. Il sauva la vie à M. Gueidan, député du clergé en 1789, incarcéré à la prison de la Force, lors du massacre des prisons (2 septembre 1792), ainsi qu'à un aide de camp du général Miranda, menacé par le peuple au 10 août ; il donna en même temps à ce dernier un costume bourgeois et une somme de deux cents écus, pour faciliter sa fuite. Réélu par le même département, le 4 septembre 1792, membre de la Convention, le 1er sur 6, avec 305 voix sur 371 votants, il prit place a la Montagne, et, dans le procès du roi, répondit au 3e appel nominal : « Je vote pour la mort. » Dans la séance de la Société des Jacobins du 8 nivôse an II, il parla sur la question de l'épuration des membres de la Société : « Et moi je demande, dit-il, qu'on retire l'affiliation à toutes les sociétés qui ne se sont formées que depuis le 31 mai. » Le 4 brumaire an IV, il entra au Conseil des Anciens comme ancien conventionnel, et fut réélu au même conseil pour le département de l'Ain, avec 204 voix sur 235 votants.