Naissance :
18 février 1753 - Dampierre-sur-Boutonne (Deux-Sèvres)
Décès :
1825 - La Chênaie-d'Agonnay, près Celles (Deux-Sèvres)
Profession ou qualité :
Ecclesiatique
Autres mandats :
Député du Conseil des Cinq-Cents, membre du Corps législatif

Membre du Conseil des anciens du 1er Prairial an VII au 18 brumaire an VIII

GUÉRIN (PIERRE-SYLVAIN), député aux Cinq-Cents, aux Anciens et au Corps législatif de l'an VIII à 1806, né à Dampierre-sur-Boutonne (Deux-Sèvres) le 18 février 1753, mort à la. Chênaie-d'Agonnay, près Celles (Deux-Sèvres), en 1825, était « fils de Jean-Henry Guérin, procureur du roi au siège d'Aunay, sénéchal de la baronnie de Dampierre et d'autre lieu, et de demoiselle Jeanne Arnaud. » Membre de la congrégation de l'Oratoire de Niort avant la Révolution, il rentra, dans la vie civile lors de la suppression de cet ordre (1790), se montra partisan modéré des idées nouvelles, devint (1791-1792) membre de l'administration départementale des Deux-Sèvres, puis, après le 9 thermidor, procureur général syndic du département. Le 4 vendémiaire an IV, le département des Deux-Sèvres l'élut député au Conseil des Cinq-Cents, par 104 voix sur 177 votants. Il siégea obscurément parmi les modérés, jusqu'en l'an VII, ayant été réélu, le 20 germinal de cette année, au Conseil des Anciens, par 127 voix sur 147 votants. Son adhésion muette au coup d'État de brumaire le désigna, le 5. nivôse an VIII, au choix du Sénat conservateur, comme député des Deux-Sèvres au nouveau Corps législatif. Son mandat expirant en 1806, il se porta de nouveau comme candidat, fut agréé comme tel par le collège de Niort, après avoir échoué au collège de département, mais ne fut pas élu par le Sénat, et rentra dans la vie privée. A l'occasion de ces élections le préfet des Deux-Sèvres, M. Dupin, envoyait au ministre cette note confidentielle sur M. Guérin : « Homme honnête et sage, d'une capacité ordinaire, sans énergie ; qui n'a été réélu que par égard pour M. Jard-Panvillier, dont il est le beau-frère. » Comme document électoral du moment, nous citerons encore cette pièce : « Le maire de la ville de Niort, chef-lieu du département des Deux-Sèvres, certifie que M. Pierre-Sylvain GUÉRIN, membre actuel du Corps législatif, jouit des droits de citoyen français, étant porté sur le registre civique de cette ville, et qu'il a son domicile politique dans le département des Deux-Sèvres, « Niort, le 13 octobre 1806. DEMONTIGNY. »