- Naissance :
- 5 mars 1754 - Damas-Devant-Dompaire (Vosges)
- Décès :
- 10 mai 1815 - Epinal (Vosges)
- Profession ou qualité :
- Ex-législateur
- Autres mandats :
- membre de la convention
Membre du Conseil des anciens du 1er prairial an VI au 18 brumaire an VIII
PERRIN (JEAN-BAPTISTE), membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, au Conseil des Anciens et au Corps législatif de l'an VIII à l'an XI, né à Damas-Devant Dompaire (Vosges) le 5 mars 1754, mort à Épinal (Vosges) le 10 mai 1815, était négociant dans cette dernière ville avant la Révolution. Nommé, en 1791, président du département des Vosges, il fut élu, le 4 septembre 1792, député de ce département à la Convention, le 4e sur 8, par 228 voix (267 votants). Il répondit, dans le procès du roi : « Je prononce la peine de mort, » prit plusieurs fois la parole sur des questions de finances, fut envoyé en mission dans les Ardennes, le Nord, le Pas-de-Calais, le Gard, l'Hérault, l'Aveyron, dénonça (4 septembre 1793) une multitude d'employés inutiles dans l'armée, se montra également l'adversaire des royalistes et des jacobins, fut nommé (15 pluviôse an III) membre du comité de sûreté générale, prit une part active aux me sures de rigueur dont furent l'objet les insurgés de prairial, et fit rendre à la famille du conventionnel Noël (Voy. ce nom) ses biens confisqués. Réélu, le 21 vendémiaire an IV, député des Vosges au Conseil des Cinq-Cents, par 203 voix (270 votants), il parla avec autorité sur les matières financières, dénonça les troubles causés dans son département par les prêtres réfractaires, passa au Conseil des Anciens, le 22 germinal an VI, comme député du même département, et fut secrétaire, puis président de cette assemblée. Partisan du coup d'État de Bonaparte, il fit partie de la Commission intermédiaire de l'an VIII, puis fut appelé, par une décision du Sénat (4 nivôse suivant), à représenter les Vosges au Corps législatif, dont il fut le premier président et où il siégea jusqu'en l'an XI. Conseiller général des Vosges le 16 floréal an XI, il s'occupa, dans sa région, de la formation de corps francs en 1814, et mourut à Épinal le 10 mai 1815, et non en mars, comme le prétendent plusieurs biographes, qui ajoutent que Perrin « mourut de joie en apprenant le retour de Napoléon ».