- Naissance :
- 6 février 1746 - Saint-Lô (Manche)
- Décès :
- Date de décès inconnue - Lieu de décès inconnu
- Profession ou qualité :
- Avocat, magistrat
- Autres mandats :
- Député à la Convention, membre du Corps législatif, Député à la Chambre des représentant des Cent Jours
Membre du Conseil des anciens du 6 brumaire an IV au 18 brumaire an VIII
POISSON DE COUDREVILLE (JACQUES), député en 1791, membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, au Corps législatif de l'an VIII à 1804, représentant aux Cent Jours, né à Saint-Lô (Manche) le 6 février 1746, mort à une date inconnue, « fils de maître Etienne Poisson, sieur de Coudreville, marchand a, Saint-Lô, et de demoiselle Jeanne Germaine-Françoise Corbet », exerçait à Saint-Lô la profession d'avocat lorsque la Révolution éclata. Il devint successivement président, du tribunal de Saint-Lô et administrateur de la Manche. Le 8 septembre 1791, il fut élu député de ce département à l'Assemblée législative, le 2° sur 13, par 375 voix (547 votants). Il opina avec la majorité réformatrice. Réélu, le 5 septembre 1792, député du même département à la Convention, le 2e sur 13, par 437 voix (661 votants), il se prononça, dans le procès du roi, « pour la réclusion pendant la guerre et le bannissement à la paix », et se fit d'ailleurs peu remarquer. Passé, le 21 vendémiaire au IV, au Conseil des Anciens, comme député de la. Manche, par 277 voix (461 il obtint sa réélection le 24 germinal an VI, devint président de l'assemblée, adhéra au coup d'État de brumaire, et, le 4 nivôse an VIII, fut appelé par le choix dit Sénat à siéger dans le nouveau Corps législatif, d'où il sortit en 1804 pour occuper le poste de procureur général près la cour criminelle du département de la Manche. A la réorganisation judiciaire de 1811, il fut promu (12 mai) conseiller à la cour impériale de Caen. Pendant les Cent Jours, il fut élu (11 mai 1815) membre de la Chambre des représentants pour l'arrondissement de Saint-Lô, par 50 voix sur 89 votants et 166 inscrits. La seconde Restauration le rendit à la vie privée.