Naissance :
3 juillet 1753 - Confolens (Charente)
Décès :
18 mars 1837 - Limoges (Haute-Vienne)
Profession ou qualité :
Avocat
Autres mandats :
Député des Etats-Généraux, député du l'Assemblée constituante, membre du Tribunat; membre de la Chambre des députés des départements

Membre du Conseil des anciens du 6 brumaire an IV au 30 Floréal an VI

POUGEARD-DULIMBERT (FRANÇOIS, BARON) député en 1789 et au Conseil des Anciens, membre du Tribunat, député de 1821 à 1824 et de 1827 à 1831, né à Confolens (Charente) le 3 juillet 1753, mort à Limoges (Haute-Vienne), le 18 mars 1837, fut reçu avocat au parlement de Paris le 17 février 1777. Après avoir été membre de l'administration provinciale du Poitou en août 1787, il embrassa les principes de la Révolution, et fut élu, le 24 mars 1789, député du tiers aux États-Généraux par le bailliage d'Angoulême. Il siégea dans la majorité, prêta le serment du Jeu de paume, fit partie des comités des rapports et d'aliénation, fut nommé commissaire a la caisse de l'extraordinaire, puis secrétaire de l'Assemblée (13 août 1791). Après la session, il devint administrateur du district de Confolens (26 septembre 1791), maire de cette ville (11 novembre suivant), et juge de paix (25 novembre 1792). Élu, le 24 vendémiaire an IV, député de la Charente au Conseil des Anciens, par 232 voix (283 votants), il siégea parmi les partisans du Directoire, se rallia au 18 brumaire, et fut nommé préfet de la Haute-Vienne, le 11 ventôse an VIII. Membre du Tribunat le 6 germinal an X, décoré de la Légion d'honneur le 26 prairial an XII, il devint, à la suppression du Tribunat, préfet de l'Allier, le 7 octobre 1807, baron de l'Empire le 14 avril 1810, fut destitué à la rentrée des Bourbons, et, aux Cent Jours, passa à la préfecture de la Somme (6 avril 1815). Révoqué une seconde fois au retour de Gand, il rentra momentanément dans la vie privée. Élu, le 1eroctobre 1821, député du 2° arrondissement électoral de la Charente (Confolens), par 131 voix (222 votants, 305 inscrits;), contre 85 au comte Dupont, il prit place dans l'opposition constitutionnelle, et échoua, le 25 février 1824, avec 51 voix contre 133 à l'élu, M. Du pont. Il redevint député de Confolons le 17 novembre 1827, par 105 voix (195 votants, 231 inscrits), contre 88 à M. Dupont, députe sortant, et fut encore réélu, le 23 juin 1330, par 115 voix (211 votants, 23 6 inscrits), contre 92 au général Dupont ; il vota contre les mesures réactionnaires réclamées par les ultraroyalistes, signa l'adresse des 221, prit part à l'établissement du gouvernement de juillet, et céda son siège de député à son fils, aux élections de 1831.