Naissance :
15 janvier 1748 - Bouillé-Loret (Deux-Sèvres)
Décès :
5 janvier 1839 - Thouars (Deux-Sèvres)
Profession ou qualité :
Avocat
Autres mandats :
Député à la Convention

Membre du Conseil des anciens du 6 brumaire an IV au 30 Floréal an VI

RICHOU (LOUIS-JOSEPH), membre de la Convention, député au Conseil des Anciens, né à Bouillé-Loret (Deux-Sèvres) le 15 janvier 1748, mort à Thouars (Deux-Sèvres) le 5 janvier 1839, était, lors de la Révolution, avocat aux Andelys. Administrateur de ce district et maire de Gisors, il fut élu, le 5 septembre 1792, par le département de l'Eure, le 5e sur 11, membre de la Convention avec 418 voix (581 votants). Il siégea à droite, et, dans le procès du roi, il opina en ces termes : « Citoyens, je suis persuadé, je suis convaincu que la mort de Louis XVI sera la source des plus grands malheurs pour ma patrie. D'après cette opinion, je me regarderais comme indigne du nom de citoyen si je votais pour son supplice. Je vote donc pour la détention de Louis pendant la guerre et son bannissement à la paix. » Les relations de Richou avec les Girondins et son modérantisme le firent arrêter après le 31 mai : il fut rappelé à la Convention le 18 frimaire au III, prit part à plusieurs discussions, parla sur les comptes de Pache et de Bouchotte, et fut envoyé en mission dans les départements du Haut et du Bas Rhin. Il écrivit de là à l'Assemblée pour la féliciter de sa victoire sur les Jacobins en prairial an III. Réélu, le 23 vendémiaire an VI, député du Haut-Rhin au Conseil des Anciens par 84 voix (186 votants) ; Richou parla sur les monnaies, les tabacs, les patentes, les contributions directes, etc., et fut secrétaire du Conseil. Inscrit, au 18 fructidor an V, sur la liste des déportés, il en fut rayé peu de temps après, et ne joua plus, jusqu'à sa mort, aucun rôle politique.