Naissance :
5 mai 1752 - Lieu de naissance inconnu
Décès :
Date de décès inconnue - Lieu de décès inconnu
Profession ou qualité :
Commissaire du Directoire près l'administration centrale
Autres mandats :
député de l'Assemblée législative de 1791

Membre du Conseil des anciens du 1er prairial an VI au 18 brumaire an VIII

RUBAT (ETIENNE), député à l'Assemblée législative de 1791 et au Conseil des Anciens, né le 5 mai 1752, mort à une date inconnue, fils de Jean-François Rubat, avocat en parlement, et de Marianne Martin, était homme de loi à Mâcon au moment de la Révolution. Nommé, en 1790, juge au tribunat de district de Maçon, il fut élu, le 30 août 1791, député de Saône-et Loire à l'Assemblée législative, le 6e sur 11 (le procès-verbal n'indique ni le nombre des voix obtenues ni celui des votants). Il prit place parmi les modérés et défendit La Fayette. Substitut de l'agent national près le district de Mâcon après la session, procureur général syndic près l'administration centrale du département, commissaire au Directoire exécutif (au III-au IV), il avait été candidat au Conseil des Cinq-Cents, le 25 germinal an V, et avait échoué avec 22 voix sur 357 votants. Il fut plus heureux le 22 germinal an VI, et devint député de Saône-et Loire au Conseil des Anciens, par 215 voix (338 votants). Il ne prit la parole que pour soutenir la validité des élections de son département. Rallié au 18 brumaire, il devint successivement juge au tribunal d'appel de Dijon (16 prairial an VIII), et, le même jour, président du tribunal criminel de Saône-et-Loire. Membre de la Légion d'honneur (25 prairial an XII), conseiller à la cour impériale de Dijon (6 avril 1811), il fut maintenu dans ses fonctions par la première Restauration ; mais ayant été, pendant les Cent-Jours, l'un des signataires de l'adresse de cette cour à l'empereur, il fut destitué au retour de Gand et disparut de la vie publique.