- Naissance :
- 7 décembre 1757 - Echassières (Allier)
- Décès :
- 3 mars 1842 - Montaigut (Puy-de-Dôme)
- Profession ou qualité :
- Conseiller du roi, maire de Montaigut
- Autres mandats :
- Deputé à l'Assemblée législative, député au Conseil des Cinq-Cents, et au Corps législatif
Membre du Conseil des anciens du 1er Prairial an VII au 18 brumaire an VIII
THÉVENIN (ANTOINE), député en 1791, au Conseil des Cinq-Cents, au Conseil des Anciens et au Corps législatif, né à Échassières (Allier) le 7 décembre 1757, mort au château de Montcloux, près Montaigut (Puy-de-Dôme), le 3 mars 1842, « fils de M. Etienne-Gabriel Thévenin, bourgeois, demeurant en ce bourg d'Échassières, et de dame Marie Chapus », était en 1789 conseiller du roi et maire de Montaigut. Partisan de la Révolution, il devint, en juin 1790, procureur-syndic du district de Montaigut, et fut élu, le 7 septembre 1791, député du Puy-de-Dôme à l'Assemblée législative, le 3e sur 12, par 420 voix (619 votants). Il fit partie du comité administratif, parla sur le remplacement des membres des directoires de département, lut un rapport sur l'élection des commissaires de police, et fit adopter (5 janvier 1792) un décret obligeant les prêtres nommés aux cures d'accepter dans la quinzaine, et permettant d'élire les prêtres étrangers qui voudraient s'établir dans le royaume. Il rentra à Montaigut après la session, resta sans fonctions sous la Terreur, fut renommé, en 1795, procureur syndic de Montaigut, et fut réélu, le 23 vendémiaire au IV, député du Puy-de-Dôme au Conseil des Cinq-Cents, par 237 voix (451 votants) ; il vota obscurément avec la majorité, et passa, le 26 germinal an VII, au Conseil des Anciens, élu par le même département. Son rôle y fut aussi effacé qu'aux Cinq-Cents ; il se borna à approuver les événements du 18 brumaire. Choisi de nouveau, le 4 nivôse an VIII, par le Sénat conservateur, comme député du Puy-de-Dôme au Corps législatif, il fit partie de la commission du code criminel, et en sortit en l'an XI. Nommé, en avril 1812, conseiller à la cour impériale de Riom, il fut promu à une présidence de chambre à la même cour en 1818, et obtint sa retraite en 1838.