- Naissance :
- 24/01/1761 - Blamont (Meurthe)
- Décès :
- 02/11/1845 - Paris
- Profession ou qualité :
- Militaire
- Autres mandats :
- Chambre des Pairs du 4 juin 1814 au 19 mars 1815 et du 8 juillet 1815 au 2 novembre 1845.
Elu le 14/08/1807
KLEIN (DOMINIQUE LOUIS ANTOINE, COMTE), membre du Sénat conservateur, pair de France, né à Blamont (Meurthe) le 24 janvier 1761, mort à Paris le 2 novembre 1845, servit pendant dix ans dans les gardes de la porte, fut licencié avec ce corps en 1787, et rentra clans l'armée, en 1792, avec le grade de lieutenant d'infanterie. 11 se distingua a Jemmapes, passa chef de brigade le 16 frimaire an II, général de brigade en l'an 111, assista à Fleurus, commanda l'avant-garde de l'armée de Sambre et Meuse, et se fit remarquer dans plusieurs combats, notamment à Butzbach, à Weilbourg, à Neuwied et à Altenkirchen. Général de division (17 pluviôse an VII), chef d'état-major de l'armée du Danube, il contribua à la victoire de Zurich, et, en l'an X, prit du service dans l'armée italienne comme commandant instructeur. Membre de la Légion d'honneur (19 frimaire an XII). grand Officier de l'ordre (25 prairial), il fit la campagne de 1805, où il se conduisit vaillamment à Donawerth, et celle de 1806, où il prit part à la victoire d'Iéna. Ce fut à lui que Blücher, surpris à Weissensee et en retraite, jura faussement sur l'honneur, pour obtenir le passage, que Napoléon venait de conclure un armistice. Après Eylau, où ses charges répétées jetèrent un des corps de l'armée russe en déroute, Klein fut élu membre du Sénat conservateur (14 août 1807), créé comte de l'Empire (26 avril 1808), et mis à la retraite, comme général de division, le 11 décembre suivant. Durant la campagne de France, l'empereur le plaça à la tête de la 16e division. Klein adhéra à la déchéance de Napoléon (avril 1814), fut nommé pair de France par Louis XVIII (4 juin), chevalier de Saint-Louis (27 juin), reprit sa place à la chambre haute à la seconde Restauration, vota pour la déportation dans le procès du maréchal Ney, fit de l'opposition libérale au gouvernement, puis se rallia complètement au gouvernement de Louis-Philippe qui le nomma grand-croix de la Légion d'honneur (29 avril 1834). Il siégea à la Chambre des pairs jusqu'à sa mort.