- Naissance :
- 03/08/1757 - Bordeaux
- Décès :
- 29/12/1841 - Bordeaux
- Profession ou qualité :
- Militaire
- Autres mandats :
- Chambre des Pairs du 4 juin 1814 au 19 mars 1815 et du 8 juillet 1815 au 29 décembre 1841.
Elu le 06/03/1809
LAFAURIE (LAURENT), COMTE DE MONTBADON, membre du Sénat conservateur et pair de France, né à Bordeaux (Gironde) le 3 août 1757, mort à Bordeaux le 29 décembre 1841, fils de Christophe de Lafaurie de Montbadon, écuyer, comte de Montcassin, et de demoiselle J.-A. de Lalande, suivit la carrière des armes. Sous-lieutenant au régiment Dauphin cavalerie (1772), capitaine au régiment de Royal-Piémont-cavalerie (1777), mestre de camp en second dans Auvergne-infanterie (1er janvier 1784), colonel de ce régiment (1788), il fut, en 1789, membre des assemblées de la noblesse de Bordeaux et d'Albret. Nommé conseiller général de la Gironde (1er thermidor au VIII à 1807), il fit la plus grande partie des campagnes de la Révolution et de l'Empire, fut nommé maire de Bordeaux le 14 septembre 1805, décoré le 28 avril 1806, élu candidat au Sénat par le collège de la Gironde (novembre 1807), créé chevalier de l'Empire le 22 novembre 1808 et baron le 25 mars 1809. Comme maire de Bordeaux, il administra avec zèle, fit fermer les maisons de jeu, et, avec le concours de l'archevêque, établit six écoles gratuites sous la direction des Frères des Ecoles chrétiennes. Gouverneur du palais impérial à Bordeaux en 1808, il fut nommé membre du Sénat conservateur le 6 mars 1809, avec majorat (28 octobre 1811), colonel d'infanterie en 1811, pair de France le 4 juin 1814, chevalier de Saint-Louis (30 août). Promu maréchal de camp le 10 mars 1815, il se tint à l'écart pendant les Cent Jours, et reprit, à la seconde Restauration, son siège à la Chambre des pairs, où il vota pour la mort dans le procès du maréchal Ney. Il siégea de nouveau, de 1818 à 1829 et de 1831 à 1833, au conseil général de la Gironde, qu'il présida de 1818 à 1827 ; il présida aussi, en 1820, le collège électoral du département, et contribua par son influence à la construction du beau pont de Saint-André-de-Cubzac (1832). Commandeur de la Légion d'honneur (1821), grand-officier (1824).