Intervention de M. Gérard Larcher,
Président du Sénat,
à l’occasion du lancement de la 7ème édition du partenariat
entre l’OPECST et l’Académie des Sciences
Mardi 31 mars 2015
Monsieur le Président de l’OPECST,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs,
Monsieur le Président de l’Académie des sciences,
Monsieur le Secrétaire perpétuel,
Mesdames et Messieurs les membres de l’Académie des sciences,
Mesdames et Messieurs les chercheurs,
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureux de vous accueillir ici aujourd’hui, dans ces salons de la Présidence du Sénat, à l’occasion de cette journée de lancement de la septième édition du partenariat entre l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques et l’Académie des sciences.
Cette initiative, inaugurée il y a maintenant dix ans, en 2005, a pour ambition d’instaurer un dialogue constructif et régulier entre parlementaires et scientifiques, à travers un dispositif original, la constitution de « trinômes », associant un parlementaire, un académicien et un jeune chercheur.
Ce sont ces nouveaux « trinômes » de l’édition 2015, ici présents, que je tiens à saluer tout particulièrement aujourd’hui.
Quatorze parlementaires, sept députés et sept sénateurs, quinze éminents académiciens et quatorze jeunes chercheurs se sont ainsi associés pour des temps de rencontre, d’échanges et de découverte.
Cette première journée de rencontre a été pour vous, membres de l’Académie des sciences et jeunes chercheurs, l’occasion de mieux connaître la réalité du travail parlementaire et d’en appréhender les enjeux. Vous avez ainsi pu échanger sur les questions autour de l’élaboration de la loi et sur le rôle du Parlement. Vous avez pu mesurer aussi que nos assemblées sont des lieux de propositions, de contrôle et de débat. C’est un lien important, je pense, qui s’est établi entre vous et les parlementaires présents. L’activité parlementaire ne se limite pas cependant au Sénat et à l’Assemblée nationale. Vous allez ainsi pouvoir découvrir l’action et l’implication des parlementaires sur le terrain, en vous rendant dans leur circonscription ou leur département.
Et vous, chers collègues députés et sénateurs, ce partenariat dans lequel vous vous êtes engagés, vous offre l’opportunité tout au long de cette année 2015, de découvrir le monde de la recherche scientifique, les femmes et les hommes qui s’y consacrent avec passion, qui contribuent au rayonnement international de notre pays, au sein de laboratoires répartis sur l’ensemble de nos territoires. Les contacts que vous allez nouer avec eux sont essentiels pour notre institution, pour qu’elle soit à la hauteur des défis que les avancées de la science et la technologie posent au législateur que nous sommes.
Cette journée a aussi permis de vous présenter, à vous membres de la communauté scientifique, le rôle et les actions de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques dans le cadre de ces temps d’échanges.
Depuis plus de trente ans, le Parlement mène, dans le cadre de cette délégation commune à l’Assemblée nationale et au Sénat, des études sur les enjeux législatifs des questions que font naître les évolutions de la recherche et de la technologique. Le monde de la recherche scientifique et le Parlement sont ainsi porteurs de liens forts et anciens.
Je voudrais rappeler aussi que le Sénat s’est toujours montré sensible et attentif à la diffusion de la culture scientifique à un large public. L’Office avec plus de cent soixante-dix rapports publiés à ce jour y contribue largement.
Je n’oublie pas qu’au mois de décembre 2015, se tiendra à Paris la Conférence sur le climat, à laquelle le Sénat et le Parlement dans son ensemble s’associeront, témoignant de l’implication, depuis de nombreuses années, du Parlement en matière de changements climatiques. Notre ancien collègue, M. Marcel Deneux, vous a ainsi fait l’honneur d’être présent parmi vous pour retracer cette action, et notamment celle de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques dont il fut vice-président et rapporteur d’un travail important sur l’ampleur des changements climatiques sur la géographie de notre pays.
J’ai souhaité, en effet, que toutes les instances du Sénat coordonnent leurs actions en faveur de la réussite de la Conférence de Paris sur le climat afin de les rendre plus efficaces et plus lisibles.
Je forme le vœu que ce moment et le dîner qui va suivre sous la présidence du sénateur Jean-Pierre Leleux, membre du Bureau du Sénat, membre de l’OPECST et co-signataire d’un récent rapport de l’Office sur les cultures scientifiques, technologiques et industrielles, soient l’occasion d’échanges fructueux et qu’il puisse, grâce à la diversité des expériences et des points de vue qui pourront s’exprimer, être source de découvertes mutuelles et de coopérations permettant de faire dialoguer scientifiques et parlementaires.