B. LA DIMINUTION DES CRÉDITS INITIAUX

De 1993 à 1996, les crédits initiaux ont diminué de 12,4 % au total : ils atteignent leur maximum en 1994, avec 19,67 milliards de francs pour régresser ensuite jusqu'à 16,97 milliards de francs en 1996.

L'évolution la plus notable est l'accroissement du poids relatif des crédits du titre III consacrés aux moyens des services (ils passent de 25,7 % à 32,3 % des crédits totaux) aux dépens des crédits du titre IV consacrés aux interventions publiques (ils régressent de 43,4 % à 35,8 % des crédits totaux).

Néanmoins, il convient de constater le freinage progressif de l'accroissement des crédits du titre III sur la période examinée.

La réduction du poids relatif des crédits du titre IV s'explique par le fait que les crédits destinés au paiement de la prime à la reprise des véhicules anciens n'ont été ouverts que dans des décrets d'avance ou dans les lois de finances rectificatives. Ils ne sont donc pas comptabilisés dans les crédits initiaux.

Les crédits du titre V (Investissements exécutés par l'Etat) pèsent en revanche d'un poids tout à fait marginal (0,3 %). Les crédits du titre VI oscillent autour de 31 % des crédits totaux.

Le tableau ci-après décompose l'évolution des crédits initiaux de 1993 à 1996 par titre :

C. LA LÉGÈRE PROGRESSION DES CRÉDITS NETS

De 1993 à 1996, les crédits nets du ministère de l'industrie - c'est-à-dire les crédits effectivement disponibles au budget de l'industrie une fois pris en compte les divers mouvements qui interviennent en cours de gestion - ont globalement progressé de 5,6 % . L'évolution n'a pas été linéaire : les crédits ont d'abord progressé de 8,3 % en 1994, puis ils ont diminué de 2,6 % en 1995 et de 0,2 % en 1996. Ils sont ainsi passés de 30,12 milliards de francs en 1993 à 31,83 milliards de francs en 1996.

Ce sont les crédits du titre IV qui ont le plus progressé en volume (+24,4 %) et en part relative en raison de l'ouverture en cours d'exécution des crédits nécessaires à la prime à la reprise des véhicules anciens. Ils sont ainsi passés de 27,9 % des crédits totaux en 1993 à 32,8 % en 1996.

Les crédits nets en capital ont en revanche diminué de 6,5 % essentiellement en raison de la contraction des crédits du titre VI.

Le tableau ci-après récapitule les mouvements intervenus en cours de gestion depuis 1993 :

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