CHAPITRE II -

LE BILAN ÉNERGÉTIQUE FRANÇAIS

I. UNE LÉGÈRE PROGRESSION DE LA PRODUCTION NATIONALE D'ÉNERGIE ET DE LA CONSOMMATION

La production nationale d'énergie primaire a légèrement progressé en 1996, atteignant 118 Mtep 5( * ) , contre 116 Mtep en 1995, soit + 1,7 %. Elle se répartit en charbon (5 Mtep, soit 4,3 %), pétrole (2,7 Mtep, soit 2,3 %), gaz (2,4 Mtep, soit 2 %), énergies renouvelables (4,2 Mtep, soit 3,6 %) et surtout électricité primaire : hydraulique (15,5 Mtep, soit 13,1 %) et nucléaire (88,2 Mtep, soit 74,7 %).

Notons que le taux de disponibilité du parc électronucléaire s'est encore amélioré : il a été en moyenne de 82,7 % en 1996, contre 81 % en 1995 et 81,2 % en 1994.

La consommation totale d'énergie primaire s'est établie, en 1996, à 234,5 Mtep, après correction climatique, en progression de 1,8 % par rapport à 1995.

Elle se répartit en :

- pétrole : 40,5 %

- électricité : 37,5 %

- gaz : 13,6 %

- charbon : 6,6 %

- énergies renouvelables : 1,8 %.

Au sein de la consommation finale énergétique, qui représente 82,3 % de la consommation totale d'énergie, le résidentiel-tertiaire consomme près de la moitié (soit 36,5 % de la consommation totale), suivi de l'industrie (23,3 %) et des transports (21,1 %).

L'intensité énergétique 6( * ) a légèrement augmenté en 1996, après deux années de baisse successives : la croissance de la consommation d'énergie (1,8 %) a été plus élevée que la croissance économique (1,4 % pour le PIB marchand).

Cependant, une récente étude réalisée par l'instance d'évaluation de la politique de maîtrise de l'énergie mise en place dans le cadre du dispositif interministériel d'évaluation des politiques publiques confirme que la France est , avec le Japon, l'un des pays industrialisés qui dispose de la meilleure efficacité énergétique.

Globalement, les prix de l'énergie sont restés historiquement bas et ont continué à dissuader les efforts de maîtrise de l'énergie.

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