2. Le Commissariat à l'énergie atomique

Cet agrégat, qui représente 22 % du budget de l'industrie, est celui qui connaît la plus forte croissance (+ 2,9 %) après l'agrégat " Energie et matières premières ".

La subvention de fonctionnement du CEA progresse de 1,5 % pour atteindre 2.959 MF . Par ailleurs, 375 MF sont inscrits, en AP comme en CP, au titre VI, pour le financement des programmes de recherche du CEA, ce qui représente une hausse de 15,2 % par rapport à la LFI 98 et traduit la poursuite de la budgétisation de ces crédits.

3. La recherche industrielle et l'innovation

Cet agrégat, qui atteint 2,87 milliards de francs , soit 19 % des crédits du budget de l'industrie, est en diminution de 1,26 % par rapport à 1998. Comme l'indique le tableau ci-après, il comprend, d'une part, les crédits destinés à l'Agence nationale pour la valorisation de la recherche (ANVAR), et, d'autre part, les crédits de recherche industrielle gérés directement par le ministère et destinés à financer, notamment, les grands programmes. A plus petite échelle, il inclut également les crédits destinés à favoriser la diffusion des techniques au sein des PMI.



Il est à noter la légère croissance des crédits d'équipement destinés à l'ANVAR après une baisse continue depuis 1993-1994 : ils augmentent en effet de 1,3 % pour s'établir à 673,5 MF. Les autorisations de programme passent en revanche de 840 à 800 MF.

Par ailleurs, les crédits destinés à soutenir les grands programmes de recherche industrielle (chapitre 66-01) diminuent légèrement en AP comme en CP (- 2,2 % et - 3 % respectivement) pour s'établir à 1.818 MF en AP et 1.752 MF en CP. Mais ils augmentent si on les compare aux moyens disponibles en 1998 après annulations de crédits (soit 1.805 MF en AP).

Ces crédits correspondent à la participation du ministère de l'industrie au financement de grands programmes interministériels (tels que les programmes de recherche et de développement d'innovation et de technologie dans le domaine des transports terrestres - PREDIT - et dans le domaine de la chimie de formulation - REACTIF) ou européens de coopération (EUREKA, MEDEA, ADTT, COMMEND...). Ils recouvrent également les crédits destinés à financer l' appel à propositions " Technologies-clés " qui est doté de 400 MF en 1999.

Enfin, la diffusion des technologies dans les petites et moyennes entreprises est encouragée au travers de la procédure contractualisée " ATOUT " qui voit ses AP reconduites à 212 MF. Les CP sont en hausse de 7 MF à 167 MF.

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