La descendance Ney
(JPG - 98 Ko)C’est à la famille Ney qu'incombent les frais du procès. Parmi ceux-ci, on note les frais de route de témoins venus de loin. Rien n’a donc été épargné à la maréchale. Les factures relatives au procès sont regroupées dans un recueil.
Toutefois, la maréchale Ney (PDF - 121 Ko), qui n’a pas réussi à obtenir la grâce auprès de Louis XVIII, s'est vu accorder une pension de vingt-cinq mille francs par Louis-Philippe. Elle est absente, le 7 décembre 1853, lors de l'inauguration de la statue du maréchal. Elle est morte en juillet 1854, trente-neuf ans après le maréchal, sans avoir obtenu la révision du procès de 1815.
L’exécution du maréchal, ses réhabilitations et sa postérité
Leurs enfants sont quatre fils : Joseph-Napoléon dit Léon (1803-1857) et Michel Louis Félix dit Aloys (1804-1854), les deux seuls à lui assurer une descendance (PDF - 51 Ko), Eugène (1806-1845) et Napoléon Henri Edgar (1812-1882). Ils ont pour points communs d’avoir tous les quatre servi l’armée ou la diplomatie et d’avoir énormément œuvré pour la révision du procès de leur père, sa réhabilitation et la défense de sa mémoire.
L’aîné, Joseph-Napoléon, 2ème prince de la Moskowa, commence comme officier au service de la Suède, est nommé pair de France en 1831, élu député en 1848 et élevé au rang de général de brigade en 1851. Marié, il a une fille et un garçon.
Le deuxième fils, dit Aloys, 2ème duc d’Elchingen, sert aussi en Suède de 1824 à 1830, obtient le grade de colonel en 1844, est élu député en 1846 et est élevé au rang de général de brigade en 1851. Marié, il a un fils et deux filles.
Le troisième, Eugène, est diplomate (attaché d’ambassade). Gravement malade, il meurt en 1845, à l’âge de trente-neuf ans, célibataire et sans descendance.
Le quatrième et dernier, Napoléon-Henri Edgar, 3ème prince de la Moskowa, est sous-lieutenant en 1832, nommé colonel, devient aide de camp de Napoléon III (JPG - 1.63 Mo) après le coup d’État du 2 décembre, général de brigade en 1856 et général de division en 1863. Tardivement, en 1869, il épouse la comtesse de La Bédoyère, fille du général de La Bédoyère, l’un des premiers à avoir rallié Napoléon en 1815, et qui fut fusillé pour cela plaine de Grenelle le 19 août 1815. Ils n’ont pas de descendance.