Colloque Energies, Synergies - Acteurs français et islandais : quelles perspectives ensemble ?



Présentation du secteur énergétique islandais

Sont intervenus :

Thorkell HELGASON, Directeur de l'Agence nationale islandaise pour l'Energie

Thorleifur FINNSSON, Directeur Innovation et Projets internationaux de Reykjavik Energy

Larus ELIASSON, Directeur général d'Enex

Auður Nanna BALDVINSDÓ,TTIR, responsable marketing de Geysir Green Energy

Les débats étaient animés par André MERLIN, Président du Forum européen de l'Energie et du Transport.

André MERLIN

Thorkell HELGASON est depuis 1996 le Directeur de l'Agence nationale islandaise pour l'Energie. Il a acquis en 1971 un PhD du Massachussetts Institute of Technology. Il a travaillé dans le domaine des mathématiques, et a auparavant dirigé un centre de calcul en Islande.

Thorkell HELGASON

En préambule, je tiens à vous rappeler que l'Islande ne comporte que 300 000 habitants, élément qui doit toujours être pris en compte dans l'analyse des chiffres que je vais vous présenter.

1. L'économie islandaise

Durant plus de cinquante ans, nos exportations se sont concentrées sur des produits à base de poisson, notamment à destination des bases américaines. Toutefois, la situation évolue rapidement depuis quelques années : la proportion des produits industriels - notamment l'aluminium - et des biens de haute technologie augmente. Nos exportations concernent donc aujourd'hui des secteurs très demandeurs en énergie. Par ailleurs, nous développons le secteur touristique et les exportations de services financiers.

2. La consommation énergétique islandaise

Notre consommation en énergie augmente fortement depuis la Seconde Guerre mondiale. Je dois préciser qu'avant cette date, nous connaissions un certain retard par rapport aux autres pays occidentaux.

Après les chocs pétroliers des années 1980 et 1990, nous avons diversifié nos sources d'énergie, afin de remplacer les combustibles fossiles. En 1970, les combustibles fossiles couvraient encore 50 % de notre consommation. A l'heure actuelle, la consommation énergétique domestique repose entièrement sur des sources géothermiques ou hydrauliques.

Notre consommation en énergie augmente très fortement ces dernières années. En effet le secteur industriel, et en particulier la production d'aluminium, consomme beaucoup d'énergie. Durant les deux prochaines années, nous produirons 16 Téra Watt heure (TWh), dont 80 % sera destiné aux industries.

3. Les sources d'énergie hydraulique et géothermique

Les centrales sont principalement sur les fleuves dans le Sud-est de l'île, soit à proximité des points d'utilisation de l'énergie. Des sources potentielles ne sont pas encore exploitées, toutefois nous pourrions décider de préserver ces sites et de les transformer en réserves naturelles. Le projet le plus important à l'heure actuelle est l'ouverture d'une centrale à la fin de l'année 2007, sur le site de Kárahnjúkar, près du plus important glacier du pays. Nos réservoirs doivent être de grande taille, car nous exploitons l'écoulement en provenance des glaciers en été ; nous devons par conséquent accumuler des eaux afin de produire de l'énergie durant l'hiver.

L'Islande étant une île volcanique, les ressources géothermiques existent sur l'ensemble du territoire. Des puits de forage à haute température sont exploités pour chauffer les maisons. Leur température peut atteindre jusqu'à 150°C.

Nous procédions jusqu'à présent à des forages de deux à trois kilomètres. La vapeur émanant de ces puits géothermiques atteint alors une température de 250 à 300°C. Nous commençons aujourd'hui à creuser des puits d'exploration atteignant jusqu'à cinq kilomètres de profondeur. Les conditions d'exploitation sont alors supercritiques, et la température avoisine les 600°C. Nous espérons fournir ainsi dix fois plus d'énergie que grâce auxles puits actuels.

Pour la première fois au monde des conditions supercritiques sont atteintes. Ce projet est donc soutenu par des fonds scientifiques internationaux et suscite un fort intérêt de par le monde.

4. Le potentiel énergétique islandais

Nous estimons que notre potentiel de production énergétique atteint 50 TWh par an. Cette production correspond à une population de 6 millions de personnes, soit vingt fois supérieure à la population islandaise. L'Islande est donc le premier producteur d'électricité par habitant au monde.

Nous avons jusqu'à présent attiré des usines d'aluminium, et l'Islande est devenue l'un des plus importants producteurs d'aluminium en Europe occidentale. Toutefois nous recherchons d'autres utilisations pour ce potentiel énergétique. Les forages en grande profondeur pourraient d'ailleurs considérablement accroître ce potentiel.

Cette énergie pourrait également être acheminée en Europe, via un câble sous-marin. Ce projet est souvent évoqué, mais il impliquerait un câble d'une longueur encore jamais atteinte. Même s'il est techniquement possible, il ne serait sans doute pas viable économiquement.

Nous pourrions également songer à remplacer les combustibles fossiles dans les transports. Nous avons travaillé sur des moteurs à hydrogène, mais nous pourrions également envisager d'utiliser directement l'électricité dans les moteurs. J'espère que la France participera à ces projets.

5. Le partage des connaissances et les politiques publiques

Nous possédons des savoir-faire importants dans les domaines de la géothermie et de l'hydraulique, et nous souhaitons les exporter. Nous avons ainsi soutenu financièrement plusieurs projets énergétiques à l'étranger. Par ailleurs, nous participons depuis trente ans à l'Université des Nations-Unies dans le domaine de la géothermie. Nous y formons des centaines d'étudiants du monde entier, qui travaillent par la suite dans leurs propres pays.

La politique gouvernementale vise à utiliser des ressources renouvelables au profit de l'ensemble de l'humanité. Le gouvernement formé récemment, notamment son ministre de l'Industrie, porte une attention particulière aux questions environnementales. Les déclarations du Premier Ministre et du Ministre des affaires étrangères en témoignent.

Le taux d'énergies renouvelables dans notre consommation énergétique totale, égal à 70 %, est le plus élevé de l'OCDE, et sans doute du monde. Nous avons éliminé toutes les sources fossiles de nos utilisations stationnaires d'énergie. Nous espérons que notre économie fonctionnera sans produire de CO 2 en 2050.

6. La coopération avec la France

La France développe déjà l'énergie hydraulique. Les fontes de glaces s'accroissant, le potentiel de cette énergie augmentera au cours de ce siècle. Je me félicite du reste de la participation de la France au projet islandais qui étudie ces changements.

S'agissant de la géothermie, les recherches relatives aux ressources profondes s'intègrent au réseau ENGINE (ENhanced Geothermal Innovative Network for Europe), placé sous la direction de la France et de l'Islande.

Nous souhaiterions coopérer avec la France dans le domaine des énergies renouvelables appliquées aux transports. Ce pays est en effet leader dans la fabrication de voitures électriques, et se situe en pointe dans la recherche sur les véhicules hybrides, les biocarburants, et l'utilisation de l'hydrogène.

L'Islande est membre de l'EEE (Espace Economique Européen). Les investissements étrangers y sont donc ouverts à tous, et les directives européennes relatives au marché de l'électricité y sont appliquées. Par ailleurs, les ressources énergétiques sont principalement contrôlées par le secteur public.

Je vous informe enfin que le Président islandais a récemment publié un fascicule intitulé L'Islande comme laboratoire de l'énergie verte .

André MERLIN

Thorleifur FINNSSON est le Directeur de l'Innovation et des Projets internationaux de Reykjavik Energy. En 1991, il a été chargé d'assurer la fusion des trois sociétés énergétiques de Reykjavik. Il a par la suite assumé la fonction de Directeur de la Recherche et du Développement de Reykjavik Energy, avant d'y prendre ses fonctions actuelles.

Thorleifur FINNSSON

L'énergie utilisée en Islande est multidimensionnelle, et se base sur l'exploitation de divers sites. Au sein de notre entreprise, nous proposons des services variés : production et distribution d'électricité, d'eau chaude ou froide, et traitement des eaux usées. Nous espérons en outre finaliser un réseau de projet Ethernet haut débit en 2012. Nous intervenons dans vingt municipalités, et nous nous développons fortement depuis huit ans. Nous sommes actuellement en conformité avec les normes ISO 9001 et 14001, ainsi qu'avec les normes de sécurité des infrastructures et des exploitations.

Le sol de l'Islande est gorgé d'eau, chaude ou froide, très pure et propre à la consommation. Nous pouvons par conséquent creuser des puits de 20 à 100 mètres de profondeur, et injecter directement cette eau dans le système de distribution.

S'agissant plus particulièrement de l'eau chaude, 54 puits ont été creusés dans la zone de Reykjavik. La température de leur eau atteint 70 à 130°C. Tous les sites géothermiques sont connectés, dans le système le plus vaste au monde, et nous pouvons en permanence passer d'une source à l'autre. Avant la Seconde Guerre mondiale, toutes les maisons de Reykjavik étaient chauffées au charbon ; aujourd'hui, elles utilisent toutes la géothermie. La ville a par conséquent fortement réduit ses émissions de CO 2 .

Pour transformer la chaleur en électricité, nous exploitons deux sites combinés, qui nous permettent de produire 80MW. Cette production devrait prochainement atteindre 310MW.

Reykjavik Energy est profondément préoccupée par l'environnement. Le Conseil d'Administration a ainsi déclaré en 2006 qu'elle devait être une « entreprise environnementale ». Nous avons par conséquent fait évoluer notre politique et le mode de fonctionnement de nos exploitations.

1. Le partage des connaissances

La géothermie est utilisée depuis longtemps en Islande, et nous souhaitons désormais exporter notre technologie à l'étranger. Des points chauds existent en effet partout dans le monde, de l'Afrique à l'Alaska, en passant par l'Indonésie. Diverses entreprises islandaises sont déjà implantées dans ces pays, où elles exploitent les sources géothermiques, seules ou en coopération.

Pour exemple, nous avons passé un contrat avec le gouvernement de Djibouti afin d'utiliser la géothermie pour produire de l'électricité. Nous espérons mettre en place prochainement une centrale d'une puissance de 40 à 1000 KW. D'autres suivront ensuite, et Djibouti devrait devenir le premier pays au monde à répondre à tous ses besoins en électricité par la géothermie. D'une certaine manière, nous travaillons en collaboration avec la France, car nous utilisons les recherches approfondies des scientifiques français sur la géothermie en Afrique. Nous menons également un autre projet en Guadeloupe, en lien avec les recherches géologiques françaises.

2. La séquestration de CO2

La séquestration de CO 2 consiste à mélanger le dioxyde de carbone avec de l'eau, à l'injecter dans le sol, où il est soumis à une forte pression, et à l'y faire cristalliser avec le basalte. Il s'agit d'un phénomène naturel, auquel la planète Terre procède chaque jour.

Ce projet de recherche est important. Quatre partenaires y sont associés : l'Université d'Islande, l'Université de Columbia aux Etats-Unis, l'Université Paul Sabatier de Toulouse et Orkuveita Reykjavik. Cette dernière société fournit le site et les capacités de forage.

A la fin de l'année 2009 ou au début de l'année 2010, nous devrions avoir terminé nos tests, et nous commencerons à développer une méthodologie. Une grande partie du sol terrestre étant constituée de basalte, ce procédé pourra par la suite être exportée dans de nombreux pays. Notre budget initial est de 8,5 millions d'euros, mais il pourrait atteindre à terme 10 à 12 millions d'euros.

3. Le système de transports

Après avoir nettoyé les maisons de Reykjavik, notre entreprise s'est fixé le projet ambitieux de nettoyer ses rues.

Nous avons notamment participé à l'ECTOS bus programm, finalisé au début de l'année 2006. Trois bus fonctionnant à l'hydrogène ont alors circulé à Reykjavik, et une station d'hydrogène a été installée. Nous avons également mené des recherches sur l'impact social et l'acceptation par la population de ces nouveaux modes de transport. Nous cherchons en effet à utiliser l'hydrogène sans susciter de crainte parmi la population. Au cours du mois de juin 2007, nous nous sommes engagés dans la deuxième étape de ce projet, intitulée SMART-H2. Des voitures individuelles de démonstration ont alors été mises à disposition.

Ces projets ont été financés conjointement pars l'Union Européenne, le Gouvernement islandais, les entreprises d'énergie et les entreprises privées islandaises. Nous les soutenons nous-mêmes depuis 1995, en achetant des véhicules électriques, notamment françaises. Nous souhaiterions désormais acquérir des voitures fonctionnant à l'hydrogène. Nous nous sommes en effet fixés un objectif de 55 % de voitures écologiques au sein de notre parc automobile d'ici 2013. Nous souhaitons favoriser l'hydrogène, mais nous envisagerons également les biocarburants.

André MERLIN

Larus ELIASSON possède une formation d'ingénieur en mécanique. Il est diplômé de l'Université d'Islande en géothermie, et de l'Université de Karlsruhe dans le domaine de la production d'énergie. Il possède également un MBA de l'Université de l'Ohio. Après avoir été responsable de l'étude de divers projets énergétiques, il devenu Directeur général d'Enex en 2003.

Larus ELIASSON

Enex est détenu par diverses sociétés énergétiques islandaises, et bénéficie donc de leurs 70 ans d'expertise dans ce domaine. Nous visons à exploiter ce savoir-faire dans notre pays comme à l'étranger. Nous offrons des solutions énergétiques, sur la base de centrales binaires, de centrales à vapeur, et de centrales hydrauliques de petite taille. Nous proposons notre recherche, notre matériel, notre savoir-faire, et nous pouvons également fournir des solutions « clés en main », en nous investissant directement dans un projet de centrale.

Depuis 10 à 20 ans, l'Islande s'est imposée comme le leader dans le domaine de la géothermie en Europe, et n'y connaît qu'une faible concurrence. Notre main d'oeuvre est jeune, dynamique, et très spécialisée.

Nos principaux actionnaires sont Geysir Green Energy, Landsvirkjun, Orkuveita Reykjavikur et Jarðboranir hf. Nous intervenons actuellement sur divers projets.

· En Allemagne, nous possédons un droit de concession à Munich, ainsi que quatre autres concessions. Nous souhaitons construire dix centrales, produisant 30MW de chaleur. Les lois allemandes sur l'énergie rendent ce projet viable pour nous.

· En Chine, nous sommes associés à un partenaire local sur le site de Xianyang. Nous élaborons un système de chauffage à destination de 500 000 habitants. Ce premier projet peut paraître d'ampleur limité, mais nous savons d'expérience que le premier pas est de loin le plus difficile. Par la suite, nous bénéficierons d'un effet boule de neige, et ce projet pourrait devenir le plus important au monde.

· Aux Etats-Unis, nous intervenons dans une usine de 150MW en Californie, ainsi que sur un site dans les montagnes.

· En Slovaquie, nous prévoyons de devenir le développeur géothermique le plus important du pays. Nous menons d'ores et déjà trois projets dans l'Est du pays, en lien avec les communautés locales. La décision de l'Union Européenne d'atteindre les 20 % d'énergies renouvelables dans son bouquet énergétique d'ici à 2020 est irréalisable sans le recours à la géothermie. Cette source existe pourtant dans la plupart des pays européens.

· En Hongrie, nous sommes associés à la MOL, société hongroise du pétrole et du gaz, ainsi qu'à un partenaire financier australien.

· Au Salvador, nous avons répondu à un appel d'offre pour la construction d'une centrale binaire de 8 MW. Elle devrait être achevée très prochainement. Nous ne fournissons pas le matériel, mais essentiellement notre savoir-faire dans le traitement des fluides géothermique, ainsi que dans la conception des centrales.

Nous nous sommes d'abord basés sur les marchés existants, mais nous cherchons désormais à développer de nouveaux marchés, notamment dans l'Est de l'Europe. Nos prochaines cibles seront sans doute les Philippines et l'Indonésie. Par ailleurs, nous rencontrons un vif intérêt pour nos activités en Amérique Latine ainsi que dans la Vallée Rift.

André MERLIN

Madame BALDVINSDÓ,TTIR est responsable marketing de la société Geysir Green Company, et remplace aujourd'hui Monsieur MARGEIRSSON. Elle a notamment obtenu un Master of Science de l'Imperial College de Londres dans le domaine des technologies de l'environnement. Elle possède également un diplôme de la State University de New York en économie et en mathématiques.

Auður Nanna BALDVINSDÓ,TTIR

1. La société Geysir Green

Geysir Green Company est une petite entreprise, mais elle intervient à l'échelle planétaire. Elle constitue un cas unique d'entreprise travaillant exclusivement dans le domaine de la géothermie. La création de notre société, en janvier 2007, découlait de trois réalités :

· le changement climatique ;

· l'immense savoir-faire islandais en géothermie ;

· la disponibilité de capitaux en Islande.

Nous ne souhaitons pas que nos savoir-faire demeurent en Islande, et nous cherchons à les transférer. Nous avons donc eu recours à diverses sources de financement : FL Group, Glitnir Bank et VGK Hönnun Engineering.

Notre financement initial s'élevait à 100 millions de dollars. Nous procédons actuellement à une seconde série de financement, qui modifiera la structure de l'actionnariat. Nous accueillerons bientôt un nouvel investisseur important.

Nous nous concentrons sur notre coeur de métier, la géothermie, et nous nous reposons pour le reste sur les savoir-faire de nos actionnaires en matière de financement et d'ingénierie.

Notre stratégie consistait jusqu'à présent à investir dans des projets en cours. Nous étudions désormais de nouveaux projets, et nous cherchons à nous développer au travers de fusions et d'acquisitions.

Du fait de l'extrême complexité du secteur géothermique, une entreprise telle que la nôtre doit disposer d'une expertise de pointe, ainsi que de solides appuis capitalistiques. La plupart des investisseurs hésitent donc à s'y engager. Nos investisseurs actuels nous soutiennent malgré tout, et ont compris que nous aurons besoin de temps afin de devenir rentables. Ils nous donnent en outre accès à des partenaires internationaux. Enfin, nous pouvons compter sur le soutien de la communauté de la géothermie et du PNUD.

2. Quelques projets

Nous avons d'emblée investi dans des entreprises intervenant à l'étranger, telle Enex. Nous participons ainsi à son projet chinois à hauteur d'un tiers.

Nous avons également investi dans la société Exorka, avec laquelle nous exploitons quatre concessions. Cette petite entreprise a développé un procédé permettant de profiter de températures peu élevées.

Plus récemment, nous avons accompagné le processus de privatisation du marché énergétique, en acquérant 15 % d'une entreprise. Sa dDirection est visionnaire et dispose d'un savoir-faire considérable dans le domaine de la géothermie. Nous bénéficierons de sa dimension internationale et de son développement très rapide.

Nous exploitons également le Lagon Bleu. Ce site géothermique, producteur d'eau et d'électricité, devient également le site touristique le plus populaire d'Islande, et nous y avons implanté un laboratoire de recherches médicales.

Aux Etats-Unis, nous menons actuellement des négociations auprès d'un partenaire local, afin d'exploiter la région des geysers en Californie. Les entreprises américaines manifestent un regain d'intérêt pour la géothermie depuis qu'un nouveau cadre fiscal les y encourage.

Aux Philippines, nous participons à un passionnant projet de privatisation. Enfin, en Allemagne, nos concessions fusionnent avec un autre détenteur de licences.

Nous sommes ouverts à tous types de projet, car nous sommes convaincus que la géothermie possède un potentiel considérable. Une cinquantaine de pays pourraient en effet devenir des producteurs d'énergie géothermique de premier plan.