État civil :
Né le 6 octobre 1771
Décédé le 25 mars 1844
Liens externes :
Lettres patentes (institution d'un titre de Pairie) extraites du "Livre de la Pairie" [Archives nationales CC//962]
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

AMBRUGEAC (LOUIS-ALEXANDRE-MARIE VALON DE BOUCHERON, COMTE D'), député de la Corrèze de 1816 à 1823, puis pair de France, né à Paris, le 6 octobre 1771, mort à Paris, le 25 mars 1844, appartenait à une ancienne famille d'Auvergne. En 1791, il se rendit à Coblentz, et fit sa première campagne dans les hulans britanniques. De retour en France, il épousa Mlle de Marboeuf; l'intérêt que Napoléon portait aux membres de cette famille rendit cette alliance portable à sa fortune. Il fit deux campagnes dans le corps d'armée du maréchal Victor, en Espagne, se trouva au blocus de Cadix, et obtint le brevet de colonel. Confirmé dans ce grade par la Restauration, il prit part, à la tête du 10e de ligne, à la campagne de 1815, sous les ordres du duc d'Angoulême. Les journaux du temps racontèrent, à ce propos, qu'au passage de la Drôme, un bataillon de son régiment feignit d'arborer le drapeau tricolore en signe d'union avec les soldats du 39e de ligne; il les laissa approcher jusqu'à une demi-portée de fusil, et fit alors une décharge générale qui en tua un certain nombre. Le 14 octobre 1816 le comte d'Ambrugeac fut élu à la Chambre des députés par le collège électoral du département de la Corrèze, qui lui renouvela son mandat le 20 octobre 1818. Il siégea au côté droit, parut plusieurs fois à la tribune, parla, dans la session de 1816 à 1817, sur les articles du budget, eu faveur des sous-officiers et soldats retraités, fut rapporteur du projet de loi sur le recrutement, intervint fréquemment dans la discussion du budget de la guerre; enfin, a propos du projet de loi sur les salpêtres (session de 1818-1819) demanda que, pour tout bâtiment français, le droit à l'importation du salpêtre fût de 70 francs. Il se prononça pour les lois d'exception, ainsi que pour la nouvelle loi électorale. En 1819-1820, il vint réclamer le l'appel à l'ordre de Manuel, qui, à l'occasion de la mort du jeune Lallemand, tué par un garde royal, et de divers autres excès commis par des militaires, avait employé le mot « assassins ». Réélu, le 13 novembre 1822, par le 2e arrondissement électoral de la Corrèze (Ussel), le comte d'Ambrugeac ne siégea, cette fois, à la Chambre des députés que jusqu'en 1823; il fut, le 23 décembre, fait pair de France par Louis XVIII. Ayant consenti à prêter le serment de fidélité à Louis-Philippe, après 1830, il conserva sa dignité de pair jusqu'à l'époque de sa mort; il était maréchal de camp et grand-officier de la Légion d'honneur.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Louis-Alexandre-Marie de Valon AMBRUGEAC

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