État civil :
Né le 27 janvier 1776
Décédé le 7 septembre 1850
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

BAILLY DE MONTHYON (FRANÇOIS-GÉDÉON, COMTE), pair de France, né à l'Ile-Bourbon, le 27 janvier 1776, mort à Paris, le 7 septembre 1850, fils d'un officier au régiment de Condé infanterie, entra, dès l'âge de 17 ans, comme sous-lieutenant, au 74e régiment d'infanterie. Bientôt le décret de la Convention qui prescrivait à tous les officiers nobles de quitter le service vint interrompre sa carrière; replacé sur les cadres d'activité le 19 vendémiaire an II, il se distingua aux armées des Pyrénées-Orientales, de l'intérieur, de l'Ouest et d'Italie. Il était alors aide de camp du général Turreau. Il passa capitaine adjoint le 14 vendémiaire an V; remarqué par Berthier à la bataille de Marengo, il fut attaché comme chef d'escadron à l'état-major de ce général. Attaché plus tard à l'état-major de la grande armée, il prit part à toutes les campagnes de l'Empire, assista aux batailles d'Eylau, d'Heilsberg, de Friedland, eut, pendant le séjour des souverains à Tilsitt, le commandement de cette place, et se battit à Eckmülil, à Essling, à Wagram; promu général, il commanda une division de réserve sur la frontière d'Espagne, et remplit enfin, en l'absence du prince de Wagram, de 1812 à 1814, les fonctions de major général de la grande armée. Il avait été créé baron de l'Empire, le 28 janvier 1809, puis comte en décembre suivant; il reçut (14 octobre 1813) la croix de grand officier de la Légion d'honneur. Ses services finirent avec la campagne de 1814. Mis en non-activité par la Restauration, il fut l'appelé à l'état major général pendant les Cent Jours et se battit encore à Waterloo. Après être resté à l'écart durant la seconde Restauration, il fut nommé en 1835, inspecteur général de l'infanterie par le gouvernement de Juillet, qui le fit entrer aussi à la Chambre des pairs, le 3 octobre 1837. Il y resta jusqu'en 1848, et fit partie de toutes les majorités ministérielles. Sa dernière inspection d'infanterie eut lieu en 1843. Définitivement retraité, le 30 mai 1848, il mourut à un âge avancé. Le général Ondinot de Reggio prononça un discours sur sa tombe.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de François-Gédéon BAILLY DE MONTHYON

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