- État civil :
- Né le 4 août 1770
Décédé le 2 juin 1835
-
Pair de France
Cent-jours - Nommé à la Chambre des pairs par Napoléon le 2 juin 1815
Seconde Restauration - Admis à siéger à la Chambre à titre héréditaire le 29 décembre 1820
Monarchie de juillet - Prête serment à Louis-Philippe (1830)
Pair de France
KELLERMANN (FRANÇOIS-ETIENNE), DUC DE VALMY, pair de France, né à Metz (Moselle) le 4 août 1770, mort à Paris le 2 juin 1835, fils du précédent et de dame Marie-Anne Barbé, fit ses études au collège des Quatre-Nations, devint sous lieutenant de remplacement au régiment de hussards-colonel-général, et passa avec le chevalier de Ternant, ambassadeur, en Amérique, où il resta de 1791 à 1793. 11 suivit son père en qualité aide de camp à l'année des Alpes et au siège de Lyon, et partagea sa disgrâce. Arrêté à Metz, où il s'était retiré, sous l'inculpation de correspondance avec son père alors enfermé à l'Abbaye, il se justifia, fut mis en liberté, et n'ayant pu obtenir de commander le bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes, dont il était titulaire, entra comme simple soldat aux hussards de Berchiny. Il ne reprit son ancien grade qu'après le retour de son père à l'armée des Alpes. Promu adjudant-général, il fut attaché a la personne de Bonaparte, auprès de qui il se battit à Lodi, puis, placé sous les ordres de Masséna, prit part aux batailles d'Arcole et de Rivoli et au siège de Mantoue. Blessé au passage du Tagliamento, en 1797, il fut chargé par le général en chef de porter au Directoire les drapeaux pris à l'ennemi. Revenu en Italie avec le grade de général de brigade, il fit partie de l'expédition de Rome avec Championnet et assista à la prise de Naples (1799). Après le 18 brumaire, il fut versé à l'armée de réserve et se distingua à Marengo, oit il exécuta, à la tête de ses dragons, plusieurs charges qui contribuèrent à la victoire. Il reçut en récompense le grade de général de division. Grand-cordon de la Légion d'honneur (23 vendémiaire au XII), il fut attaché, pendant la campagne de 1805, au corps de Bernadotte, fut blessé à Austerlitz, passa, en 1807, à l'armée de Portugal, et, après Vimeira (août 1808), fut charge de négocier la capitulation. Resté en Espagne, il fit avec Ney la campagne des Asturies, et battit la Romana à Médina del Campo. Son état de santé ne lui permit pas de prendre part à la campagne de 1812, mais, en 1813, il rejoignit le corps de Ney, se distingua à Lutzen et à Bautzen, où il fut blessé, et devint commandant de la cavalerie polonaise avec laquelle il chargea héroïquement à la bataille de Dresde. En 1814, il manoeuvra sur le flanc des alliés et contribua à l'attaque de Bar-sur-Aube. Louis XVIII le nomma chevalier de Saint-Louis et inspecteur de cavalerie, et le chargea, avec l'avant-garde de l'année du duc de Berry, de s'opposer au retour de l'empereur. Mais la défection de ses troupes l'obligea lui-même à se rallier à Napoléon, qui lui donna le commandement de l'armée des Belgique. Après Waterloo, retiré derrière la Loire, il dut, avec Gérard et Haxo, traiter du licenciement de l'armée avec la seconde Restau ration. Il perdit ses fonctions et resta en disponibilité jusqu'en 1830. Admis à siéger à la Chambre des pairs, par droit héréditaire, le 28 décembre 1820, en remplacement de son père décédé, il vota toujours avec le parti libéral et constitutionnel. 11 montra beaucoup de sympathie au gouvernement issu des journées de juillet et fut un des cinq pairs qui votèrent pour la mort lors du procès des anciens ministres de Charles X. Lonis-Philippe le laissa cependant sans emploi. Le duc de Valmy a publié : Réfutation de M. le duc de Rovigo, ou la vérité sur la bataille de Marengo (Paris, 1828).
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de François-Etienne KELLERMANN
Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.
Page mise à jour le
Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr