- État civil :
- Né le 3 septembre 1810
Décédé le 13 juillet 1842
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Pair de France
Première Restauration - Pair de droit (membre de la famille royale)
Seconde Restauration - Pair de droit (membre de la famille royale)
Monarchie de juillet - Pair de droit (membre de la famille royale)
- Fils ainé de
Louis-Philippe duc d'Orléans.
Pair de France
ORLÉANS (FERDINAND-PHILIPPE-LOUIS-CHARLES-HENRI-JOSEPH, DUC D'), pair de France, né à Palerme (Sicile) le 3 septembre 1810, mort à Paris le 13 juillet 1842, fils aîné du roi Louis-Philippe, vint en France en 1814, repartit pour l'étranger pendant les Cent-Jours et fut ramené par sa famille à Paris en 1817. Ses études terminées avec succès au collège Henri IV, il fut nommé (1824) colonel du 1er régiment de hussards, fit, peu de temps après, un voyage en Ecosse (1829), et tint garnison à Joigny, où le surprirent les événements de 1830. Il donna la cocarde tricolore à ses troupes, prit le titre de duc d'Orléans lors de l'avènement de son père au trône (il s'était appelé jusque-là duc de Chartres), et se rendit à Lyon à deux reprises différentes : la première fois avec la mission de distribuer des drapeaux tricolores aux gardes nationales et à l'armée, la seconde fois (novembre 1831), à la suite de l'insurrection qui venait d'éclater dans cette ville : il usa de modération et évita les mesures de rigueur. A la fin de 1832, il prit part à la campagne de Belgique, concourut, avec le commandement de la brigade d'avant-garde, aux opérations qui amenèrent la prise d'Anvers, et fut promu maréchal de camp, et lieutenant général (1er janvier 1834) ; puis il passa en Afrique (1835), fut blessé au combat d'Habrech, et revint malade en France. Le 30 mai 1837, il épousa à Paris la princesse Hélène de Mecklembourg. Membre, de droit, de la Chambre des pairs depuis 1830, il se distingua par une attitude relativement libérale qui lui valut quelque popularité. Dans une séance, le marquis de Dreux-Brézé l'ayant blâmé d'avoir épousé une princesse protestante, le duc d'Orléans répondit : « J'ai vu inscrite dans notre code fondamental, à la première ligne, la liberté religieuse comme la plus précieuse de toutes celles accordées aux Français; je ne vois pas pourquoi la famille royale serait seule exclue de ce bienfait, qui est entièrement d'accord avec les idées qui règnent aujourd'hui au sein de la société française. » Il retourna en Algérie (1839), commanda une division sous les ordres du maréchal Clauzel, se signala au pas sage des Portes de fer, et fit encore une brillante campagne l'année suivante, accompagné de son jeune frère, le duc d'Aumale, peu après, il revint à Paris, et s'occupa dès lors exclusivement de l'organisation et de l'inspection des troupes: les chasseurs de Vincennes furent désignes à l'origine sous le nom de chasseurs d'Orléans. Il revenait des eaux de Plombières où il était allé conduire sa femme, et se disposait à se rendre au camp de Saint-Omer, lorsque, en allant faire à Neuilly une visite à sa famille, les chevaux de sa voiture s'emportèrent en face de la porte Maillot. Il voulut s'élancer à terre pour les retenir, tomba la tête en avant sur le pavé et se brisa la colonne vertébrale. Transporté dans une maison voisine, il expira au bout de quelques heures, le 13 juillet 1842. Le duc d'Orléans avait de nombreuses sympathies parmi les gens de lettres et les artistes, dont il partageait les goûts et dont il aimait la société. En politique il passait pour libéral. On a souvent cité le passage suivant de son testament: «Que le comte de Paris soit un de ces instruments brisés avant qu'ils aient servi ou qu'il devienne l'un des ouvriers de cette régénération sociale qu'on n'entrevoit encore qu'à travers tant d'obstacles; qu'il soit roi ou qu'il demeure défenseur inconnu et obscur d'une cause à laquelle nous appartenons tous, il faut qu'il soit avant tout un homme de son temps et de la nation, serviteur passionné exclusif de la France et de la Révolution. » De son mariage avec la princesse Hélène, le duc d'Orléans avait eu deux fils, Louis-Philippe-Albert, comte de Paris, et Robert-Philippe-Louis-Eugène-Ferdinand, duc de Chartres.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Ferdinand-Philippe-Louis
ORLÉANS
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