État civil :
Né le 12 novembre 1770
Décédé le 4 décembre 1846
Pairs de France

Pair de France

Pair de France  (Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français « Robert et Cougny » (1889-1891))

Pair de France

ROGUET (FRANÇOIS, COMTE), pair de France, né à Toulouse (Haute-Garonne) le 12 novembre 1770, mort à Paris le 4 décembre 1846, « fils de sieur Christophe-Jean Roguet, serrurier, et d'Anne Carrière », entra au service comme simple soldat le 3 mai 1789 dans le régiment de Gnienne-infanterie. Il fit toutes les campagnes de la Révolution, prit part aux guerres d'Italie comme chef de bataillon (1799), contribua aux succès de l'armée française, et réprima les insurrections des vallées d'Oneille et dit Tanaro. Nommé chef de brigade, il se battit à Fossano, à Novi, à Coni et sur le Var, fut promu général le 22 août 1803, et commanda, sous les ordres de Ney, au camp de Montreuil, les 69e et 76e régiments d'infanterie. Il enleva avec eux les hauteurs d'Elchingen, prit les forts de Scharnitz et de Leutach, et se distingua dans plusieurs engagements. Le 5 juin 1807, il eut son cheval tué, fut blessé grièvement, et fait prisonnier. Après la paix de Tilsitt, il fut nommé au commandement de l'infanterie de la garnison de Paris et chargé de l'instruction et de l'organisation des troupes stationnées dans la première division militaire. Employé à l'armée d'Espagne en 1808, il fut placé ensuite à la tête des grenadiers à pied de la garde impériale, aux batailles d'Essling et de Wagram, retourna en Espagne (1809-1811), et fut fait général de division le 24 juin 1811, et commandant du sixième gouvernement de ce pays. Dans la campagne de Russie, il forma la réserve à la bataille de la Moskowa, et protégea ensuite la retraite. Il se comporta encore vaillamment à Lutzen, à Bautzen, à Wurchen, à Dresde, à Leipsig et à Hanau. En 1814, il fit d'héroïques efforts au cours de la campagne de France. Pendant les Cent-Jours, il reprit son emploi de colonel en second des grenadiers à pied de la garde, et, à Ligny, il chargea à la tête d'un bataillon pour s'emparer des hauteurs. A Waterloo, il commanda la vieille garde et resta le dernier sur le champ de bataille, puis commanda encore la garde devant Paris et à l'armée de la Loire. Grand officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis et grand-croix de l'ordre de la Réunion, comte de l'Empire du 26 avril 1808, le général Roguet resta à l'écart pendant la seconde Restauration. Il fut appelé, on 1831, au commandement de la division militaire de Lyon, et, le 19 novembre de la même année, fut promu pair de France ; il défendit à la Chambre haute le gouvernement de Louis-Philippe, et siégea jusqu'à sa mort.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de François ROGUET

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