Une réforme à « engager d'urgence » : celle  des cadres supérieurs du quai d'Orsay 

Le rapport d'information de M. Adrien Gouteyron (UMP, Haute-Loire), rapporteur spécial de la mission « Action extérieure de l'Etat » au nom de la commission des finances, présidée par M.  Jean Arthuis (UC-UDF, Mayenne), intitulé « Les cadres supérieurs du Quai d'Orsay : une réforme à engager d'urgence », est en ligne à l'adresse suivante :
http://www.senat.fr/noticerap/2007/r07-268-notice.html

Ce rapport issu d'un contrôle sur pièces et sur place tient compte d'une mission menée à l'ambassade de France au Caire les 2 et 3 juin 2008.

Aujourd'hui, près d'un diplomate expérimenté sur cinq n'occupe pas de poste correspondant à son expérience. Ce surencadrement doit donc être résorbé : il a conduit à la création de structures ou de missions, comme le Conseil des affaires étrangères, dont le rôle est mal défini et qui pourrait sans doute être supprimé.

Les diplomates attendent un plan « 2e carrière ». L'incitation au départ, par le recours à des cabinets de reconversion privés, doit intervenir dès 40 ou 45 ans, afin d'amorcer une évolution dans de bonnes conditions vers le secteur public, les universités ou les entreprises.

C'est dans ce contexte que doit intervenir l'ouverture du métier de diplomate : il passe par un décloisonnement du corps des conseillers des affaires étrangères et un rapprochement, par exemple, avec celui des conseillers des affaires économiques.

Une évolution du profil des ambassadeurs est tout aussi indispensable, dans un contexte de restructuration du réseau diplomatique. Dans ce métier, les compétences de « leadership », de communication, de négociation sociale et de gestion des ressources humaines sont devenues incontournables.

Contact presse : Olivier Graftieaux   01 42 34 25 38   o.graftieaux@senat.fr