La lutte contre le réchauffement climatique, un nouvel argument en faveur de l’éducation des filles et du planning familial, d’après les Nations Unies

 Mme Michèle André (soc., Puy-de-Dôme), présidente de la Délégation aux droits des femmes, tient à saluer les conclusions du dernier rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) qui apporte un nouvel éclairage sur le caractère crucial que revêt aujourd’hui l’éducation des filles pour l’avenir de notre planète.

On sait de longue date l’importance que revêt l’accès des filles à l’éducation pour briser les cycles de la misère et de la maladie : mieux instruites, les femmes peuvent apprendre à maitriser leur fécondité et à se protéger contre certaines maladies comme le VIH/SIDA ou les autres maladies sexuellement transmissibles ; les connaissances et les compétences qu’elles acquièrent leur permettent en outre d’améliorer leur statut social, leur autonomie financière et leur représentation politique.

Les 189 chefs d’État qui ont signé la déclaration du millénaire en 2000 ont d’ailleurs reconnu que l’éducation des filles était nécessaire pour réduire la pauvreté et respecter les droits de l’Homme.

Le rapport de l’UNFPA montre en outre que les efforts consentis en matière d’éducation et de contrôle des naissances ne se contentent pas de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté mais qu’ils ont en outre un impact positif dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant les volumes d’émission de CO2.

C’est une raison de plus pour ne plus accepter que 100 millions d’enfants soient privés d’accès à l’enseignement primaire et que ceux-ci soient en grande majorité des filles.

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