La présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat dénonce les menaces qui pèsent sur les associations de défense des droits des femmes

Mme Michèle André (soc., Puy-de-Dôme), présidente de la délégation aux droits des femmes du Sénat, estime qu'il faut prendre très au sérieux l'inquiétude exprimée lors d'un colloque au Sénat par de nombreuses associations de défense du droit des femmes dont le fonctionnement, voire l'existence sont menacés par une remise en question des subventions publiques.

A l'occasion de la journée internationale de la femme, la délégation aux droits des femmes organisait le lundi 8 mars un colloque sur les mariages forcés et les crimes dits d'honneurs, auquel ont participé de nombreuses associations de défense des droits des femmes.

Plusieurs de ces associations ont exprimé les craintes que leur inspirent la diminution et la territorialisation des subventions de l'État dont elles bénéficiaient jusqu'alors.

Mme Gaye Petek, présidente de l'association ELELE, a indiqué que la remise en question de l'aide publique menaçait très directement l'existence même de cette association qui apporte depuis 25 ans un soutien extrêmement actif aux femmes et aux familles issues de l'immigration turque.  

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